notre commentaire : la Région bruxelloise doit choisir :
1. soit elle exige que Haren ne soit plus survolée, que ces habitants retrouvent la paix, et que la Région puisse rentabiliser ses réserves foncières….
2. soit elle permet qu’on poursuit le survol de Haren de la façon actuelle avec 250 décollages par jour (une dizaine de nuit) et alors toute la zône doit être déclarée non-constructible avec dédommagement des habitants existants.
Des logements en bout de piste
Les riverains n’hésitent pas à exprimer leur opposition. T. d.
n.c.
Jeudi 10 septembre 2009
Bruxelles urbanisme
Un projet d’habitations devant la piste la plus usitée de Zaventem. Les riverains dénoncent
La Région et la Ville de Bruxelles projettent la construction de 84 logements sociaux à Haren, au bout de la piste 25R, la plus fréquentée de l’aéroport de Zaventem. Les riverains dénoncent.
“ Nous ne sommes pas contre la construction de logement sociaux à Haren. Mais le projet porté par la région et la Ville de Bruxelles l’est en dépit du bon sens ”.
En ces termes, Anita Lamote, trésorière du Comité des habitants de Haren, annonce directement la couleur. Des logements sociaux à Haren, les riverains en veulent bien. Mais pas à l’endroit désigné par les autorités.
Car la Ville a un projet: construire 84 habitations sociales entre la rue de l’Osier Fleuri et la rue de la Paroisse, juste à côté de la chaussée de Haecht. Un petit coin champêtre bien sympathique… si ce n’est que l’endroit en question se situe au bout de la piste de décollage 25R de l’aéroport de Zaventem. La plus fréquentée.
“Je vais souvent me promener de ce côté. C’est bien simple, si vous restez 5 minutes, vous verrez bien cinq avions ”, renchérit notre interlocutrice.
Des avions qui, en raison de la proximité de l’aéroport, volent particulièrement bas. Lorsqu’ils passent, on voudrait tendre la main pour les toucher. “Les nuisances sonores qui en découlent sont extrêmement néfastes pour la santé de tout un chacun ”, tient évidemment à souligner Anita.
D’autant que ce n’est pas forcément le genre de chose que l’on remarque lorsque l’on achète un logement. Les futurs habitants risquent donc de ne se rendre compte de ses nuisances à partir du moment où ils seront bien installés. Il sera trop tard.
Plutôt des bureaux
Ces nuisances, couplées aux autres incongruités du projet (voir ci-dessous), rendent tout simplement impossible la présence d’habitations sur cette zone “Tout simplement parce que les futurs locataires ne pourront pas vivre dans des conditions acceptables ”, résume Jean-Luc, qui habite à l’entrée de la rue de l’Oisier Fleuri.
Dès lors, il existe, selon le comité de quartier, deux alternatives. Soit la Ville déplace son projet sur un autre site. “Le CPAS possède d’autres terrains plus éloignés de l’aéroport ”, confirme Jean-Luc. Soit, il trouve une autre affectation aux bâtiments. “Des bureaux seraient plus appropriés ”, d’après Anita.
En tout cas, tout deux attendent impatiemment le comité de concertation, qui aura lieu le 29 septembre prochain, pour y faire part de leurs opinions.
Les riverains n’hésitent pas à exprimer leur opposition. T. d.
http://archives.sudpresse.be/bruxelles-urbanisme-des-logements-en-bout-de-piste_t-20090910-H214LN.html?queryand=HAREN+%28BRUXELLES%29&firstHit=0&by=10&begYear=2009&begMonth=09&begDay=10&endYear=2009&endMonth=09&endDay=11&sort=datedesc&when=-1&pos=0&all=770&nav=1