L’hebdomadaire satirique PAN croit savoir que suite à une « demande d’information » de la Commission européenne, l’Etat belge et certains anciens fonctionnaires haut placés de la BIAC vont avoir des comptes à rendre…
En cause, la revente, à la va-vite par le gouvernement arc-en-ciel, de sa florissante société d’intérêt publique, la BIAC. Selon PAN, le choix de Macquarie pour la vente de l’aéroport ne se justifiait pas par des critères objectifs ; l’hebdomadaire évoque un prix trop bas et n’exclut pas l’existence de pots-de-vin.
Pour lire l’intégralité de l’article : http://[www.lepan.be->http://www.lepan.be/?p=1267]
Cet article du PAN a le mérite de soulever à nouveau la question de la privatisation de l’aéroport dans des conditions opaques : le contrat de vente entre l’Etat et Macquarie n’a jamais été rendu public.
Des parlementaires ne devraient-ils pas en exiger communication ?
Contrairement à ce qu’écrit le PAN, la presse a affirmé, à l’époque, que l’offre de Macquarie était beaucoup plus généreuse que les autres et que l’Etat avait dû faire des concessions sur le contrat de vente (garantir un certain volume de vols ? L’ouverture la nuit ? qui connaît les clauses du contrat ?) pour conclure un marché avantageux pour ses caisses et pour Pierre Klees.
Qu’en est-il exactement ? Peu avant la vente à Macquarie, l’Etat belge a vendu des terrains jouxtant l’aéroport dont il était propriétaire à la BIAC à un prix ridicule (environ 750 BEF le m2), bien inférieur à celui évalué par le Comité d’acquisitions, soi-disant justifié par le statut de ces terrains, inconstructibles. Aujourd’hui Macquarie compte rentabiliser ces terrains achetés à bas prix en y construisant des bureaux, des hôtels et un centre de
congrès. Une sorte d’Aéropole qui concurrencerait directement Bruxelles.
Une enquête complète sur les conditions de la vente à Macquarie s’impose…