Une solution politique

Après la dĂ©cision du Conseil d’Etat, une rĂ©ponse est attendue du pouvoir politique fĂ©dĂ©ral. Il est seul habilitĂ© Ă  dĂ©finir de nouvelles procĂ©dures lĂ©gales, comme l’a rappelĂ© la Cour de Cassation. Le ministre de la MobilitĂ© devra donner des ordres Ă  Belgocontrol pour que les avions le splus bruyants ne survolent plus Bruxelles. Il devra aussi organiser une autre rĂ©partition des vols, après avoir entendu les rĂ©gions, qui sont compĂ©tentes en matière d’environnement.

Fini de se renvoyer la patate chaude. Il y aura toujours des victimes, mais il importe qu’il y en ait le moins possible et que celles-ci soient indemnisĂ©es (expropriation ou isolation si elles refusent d’aller vivre ailleurs).

Cette sage dĂ©cision du Conseil d’Etat ne permet plus au gouvernement de reporter la question Ă  2007. La rĂ©gion de Bruxelles dispose Ă  nouveau des moyens nĂ©cessaires pour exiger une solution durable, qui mette fin Ă  l’insĂ©curitĂ© juridique et qui garantisse l’habitabilitĂ© de la ville.

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