L’arrĂȘt du Conseil d’Etat dĂ©montre qu’il n’y a pas de solution juridique Ă la problĂ©matique des nuisances sonores autour de l’aĂ©roport de Bruxelles-National, a estimĂ© le VOKA, en rĂ©action Ă cet arrĂȘt qui a confirmĂ© la validitĂ© de ces normes.
Cela signifie d’une part que les compagnies aĂ©riennes sont contraintes par un gouvernement Ă empreinter certaines routes, tout en Ă©tant condamnĂ©es Ă payer des amendes, sur ces mĂȘmes routes, par une autres administration, estiment les reprĂ©sentants de l’organisation patronale flamande. D’autre part, cela implique Ă©galement que si la Flandre applique Ă©galement les normes bruxelloises Ă Zaventem, il n’y aura pas de futur pour l’aĂ©roport, ajoutent-ils.
Le VOKA appelle par consĂ©quent le monde politique Ă ne plus dĂ©fendre l’intĂ©rĂȘt de l’aĂ©roport avec des mots, mais avec des actes consĂ©quents et courageux. Le patronat flamand rappelle encore qu’il soutient le programme START du gouvernement flamand, tout en exprimant sa mĂ©fiance sur le volet logistique. N’oublions pas que chaque annĂ©e l’incertitude autour de l’aĂ©roport coĂ»te 1.000 emplois directs et 2.000 emplois indirects et coĂ»te 40 millions d’euros de revenus directs au gouvernement, conclut le VOKA.
( D’aprĂšs BELGA)