Pas de suspension pour Biac

Le Conseil d’Etat a dĂ©cidĂ© de ne pas donner suite Ă  la demande de suspension du permis d’environnement de la sociĂ©tĂ© Biac, gestionnaire de l’aĂ©roport national, introduite par un groupe actif dans la pĂ©riphĂ©rie nord ainsi que par des habitants de Steenokkerzeel et de Wemmel.

L’annonce a Ă©tĂ© faite par le cabinet du ministre flamand de l’Environnement, Kris Peeters (CD&V).

Le permis d’environnement accordĂ© Ă  Biac avait Ă©tĂ© renouvelĂ© Ă  la fin de l’annĂ©e 2004 pour une durĂ©e de 20 ans. Il fait l’objet d’autres recours devant le Conseil d’Etat, dont un provenant de la RĂ©gion bruxelloise.

Selon l’arrĂȘt rendu jeudi, les conditions lĂ©gales n’Ă©taient pas remplies dans le cas prĂ©sent pour justifier une suspension. D’aprĂšs la haute juridiction, les requĂ©rants n’ont pu justifier un dommage difficilement rĂ©parable sĂ©rieux Ă©tant donnĂ© que l’on est en prĂ©sence d’un renouvellement de permis valable depuis des annĂ©es.

Le Conseil d’Etat a Ă©galement considĂ©rĂ© que les consĂ©quences socio-Ă©conomiques d’une suspension Ă©ventuelle du permis sont sans commune mesure avec l’objectif poursuivi par les requĂ©rants, Ă  savoir une meilleure rĂ©partition des vols d’avions en direction et en provenance de l’aĂ©roport national.

Le Conseil d’Etat n’a pas suivi l’avis de l’auditeur qui avait estimĂ© il y a quelques jours, dans ses conclusions, qu’il y avait matiĂšre Ă  suspension et que le permis d’environnement accordĂ© Ă  Biac Ă©tait entachĂ© d’illĂ©galitĂ© parce qu’il avait Ă©tĂ© accordĂ© sans rapport d’Ă©tude d’incidences environnementale.

Cet argument pourrait ĂȘtre repris dans le cadre de l’arrĂȘt Ă  rendre quant au fond, mais la procĂ©dure pour y aboutir peut prendre quelques annĂ©es.