Avec la possibilité d’un arrangement « open Sky » entre les USA et l’Europe, l’ouverture vers des constellations surprenantes est programmée.
Aucune confirmation par le Congrès Américain n’est requise pour que le traité soit effectif : les vols depuis n’importe quels aéroports Européens vers tous les aéroports (internationaux) aux USA sont dorénavant (et théoriquement) possibles.
Mais ce traité ouvre également de ce que l’on appelle la « cinquième liberté » qui permet d’envisager un transport entre pays tiers par des compagnies US et européennes. Par exemple, on peut désormais imaginer des vols Nice – Seattle – Tahiti par Lufthansa, Kennedy – Toulouse – Le Caire par Delta, ou encore Heathrow – Washington – Asunción par Air France…
L’abolition des restrictions à Heathrow limitant les slots vers les USA à United, British Airways, Virgin et American est également programmée, ce qui permet d’envisager une belle pagaille à venir pour ce qui concerne les précieux créneaux.
Ce traité était attendu depuis longtemps. Qu’il soit aussi libéral (surtout en ce qui concerne Heathrow) est une réelle surprise.