L’agitation entourant les négociations semble retombée. Qu’on ne s’y trompe pas: la Flandre a gagné l’essentiel: Bruxelles restera largement survolée,
n’importe quand et n’importe comment. L’utilisation intensive de la piste 25R, (revendiquée par nos négociateurs dans le but louable d’épargner trop
de nuisances à la périphérie Est),du virage à gauche qui lui fait suite une fois sur deux, de la Route du Canal annoncent un avenir sombre pour tout le
quart Nord-Est de la Capitale.
Même le droit élémentaire au repos (la nuit « prolongée »jusqu’à 7h) fait l’objet d’un marchandage sordide, alors que cela ne devrait tout simplement
pas être négociable! Nos ministres feraient bien de lire l’article paru vendredi dernier dans Le Vif-L’Express: « Bruxelles: un cas à part ». Article remarquable, remettant simplement en lumière que ce qui se passe à Bruxelles, et continuera à se passer avec la bénédiction de nos négociateurs, ne se passe NULLE PART AILLEURS EN EUROPE.
Nous sommes réellement un cas « à part ». M. Picqué a bien des raisons de dire de M. Landuyt qu’il est de bonne foi. M. Landuyt a bien des raisons de dire de M. Picqué qu’il est un « homme bien ». Le sirupeux Di Rupo a bien des raisons de dire que tout le mal vient de Mme Durant (dont le plan serait toujours en application dans n’importe quel autre pays de droit) . Tout cela est dans la logique d’une politique faisandée, reposant sur une stratégie perpétuelle de clientélisme, de donnant-donnant, où le bien-être élémentaire de l’ensemble des citoyens ne compte tout simplement pas.
Que Mme Onkelinx ait en plus l’impudence de s’annoncer à Schaerbeek (en jumelage avec Lasne, où elle construit une somptueuse villa?) commune largement victime de la nouvelle brèche qu’elle a ouverte, par sa célèbre Route (maintenant « consacrée ») dans le ciel de Bruxelles, est révélateur de l’incohérence, de la suffisance de cette engeance, qui continue, en toute impunité, à régner sur nos jours et nos nuits.
R.W, Evere