Bruxelles, le 22 septembre 2005
COMMUNIQUE DE PRESSE
Réunie en assemblée générale ce 20 septembre 2005, la section locale Ecolo de la Ville de Bruxelles tient à rappeler son opposition aux survols de Bruxelles que ce soit par les routes Chabert, Onkelinx, Denut ou d’autres nouvelles routes aériennes sur des quartiers fortement peuplés. Son étude diffusée le 5 avril dernier a mis en évidence les nuisances inacceptables que les survols imposent chaque fois à des dizaines de milliers de personnes, bafouant entre autres les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Cette interdiction doit viser tant la nuit, que la semaine et le WE : tous les bruxellois ne disposent pas d’une seconde résidence !
Ecolo-Ville de Bruxelles rappelle qu’aucun aéroport européen n’organise par principe le survol du cur de l’agglomération à basse altitude. La santé et la sécurité des personnes imposent que ce principe soit également d’application à Bruxelles. Les derniers mois ont mis en évidence que, même si le transport aérien reste parmi les modes les plus sûrs, les dangers au décollage et à l’atterrissage sont réels. Le plan d’exploitation de l’aéroport doit donc tenir compte de la proximité d’une grande agglomération. Il faut aussi rappeler que le transport aérien est le plus gros consommateur d’énergie par personne transportée et que son impact en terme de pollution est considérable.
Pour Ecolo-Ville de Bruxelles, il n’est pas concevable que le plan d’organisation des vols à mettre en uvre avant le 15 octobre prochain prévoie des survols des zones densément habitées.