La plupart des journaux de Flandre reprennent une dépêche de Belga qui commente une étude commandée par BIAC et qui place Zaventem en 5ème position pour le tonnage transporté et énumère les grands atouts de Zaventem sur le plan du fret.

Sa position centrale par rapport à l’Europe, la disponibilité d’une force de travail multilingue, l’existence de plusieurs lignes aériennes vers l’Afrique, la présence de plusieurs opérateurs, et la réputation de la Flandre comme région logistique, y sont mises en avant.

Le trafic de marchandises par avion générerait de 10 à 12.000 emplois directs et indirects. L’article ne précise pas à qui ces emplois profitent principalement, mais sans aucun doute à la région la plus réputée…

Pour que la réputation de la Flandre puisse poursuivre son ascension, il faudra que les Bruxellois acceptent de prendre encore un peu plus d’avions au-dessus de leur tête.
Certains syndicats ont déjà annoncé qu’ils manifesteront en faveur de ce développement et qu’ils exigeront une loi qui l’autorise.

Ne serait-il pourtant pas légitime, que si la Flandre désire développer cette activité logistique, qui lui procure tant d’emplois et fait du Brabant flamand la région la plus riche du pays, elle en assume aussi les nuisances, plutôt que de les disperser au-dessus des autres régions ?

Pour le moment, seule l’insécurité juridique, limite l’engouement des investisseurs.
Il n’y a donc d’autres solution que de maintenir et développer cette insécurité en demandant au pouvoir judiciaire de constater l’injustice de la situation faite aux populations victimes du développement anarchique de cet aéroport.