D’après un selon Biac il n’y aurait pratiquement plus aucun riverain gêné par les survols d’avions. Voici ce que la multinationale déclare dans un communiqué :

Nuisances sonores globales en constante diminution

En l’espace de quelques années les nuisances sonores autour de l’aéroport de Bruxelles ont diminué de façon significative. Cela s’explique, en grande partie, par l’utilisation d’avions plus modernes et moins bruyants.

Conformément à la réglementation flamande les contours de bruit sont publiés chaque année. Ces contours de bruit, établis par l’université de Louvain (K.U.Leuven) à la demande de BIAC, donnent une indication du niveau sonore enregistré au sol.

Période nocturne

90 % d’habitants en moins dans le contour
La superficie de la zone à l’intérieur du contour 2004 de 55 dB(A) LAeq,nuit a diminué de 64 % par rapport à 1999. Comparé aux contours de 2003 cela représente une diminution de 17 %. On dénombre encore 3.864 habitants à l’intérieur de ce contour. Cela signifie que, en raison de la diminution de la superficie du contour, seul 10 % des gens qui habitaient à l’intérieur du contour en 1999 se trouvent encore dans cette situation. Par rapport à 2003 cela représente 52 % de moins.

Moins d’habitants dans la zone la plus chargée
Plus d’habitants dans la zone la moins chargée
En raison de la mise en application du « plan de dispersion » au printemps 2004 il y a moins d’habitants dans les zones le plus chargées, où les pics sonores de plus de 70dB par nuit ont été mesurées 5 fois ou plus. Par contre, le nombre
d’habitants dans les zones les moins chargées a augmenté. Il s’agit de zones où ces pics sonores sont mesurés moins de 5 fois.

Période de jour :

63 % d’habitants en moins dans le contour de bruit
La superficie de la zone à l’intérieur du contour de 55 dB(A) LAeq,jour a diminué de 40 % depuis 1999 et de 6 % par rapport à 2003. On dénombre 31.625 habitants à l’intérieur du contour de jour, ce qui signifie une diminution de 63 % depuis 1999 et de 27 % par rapport à 2003.

Vous pouvez télécharger le rapport entier, de notre page http://www.brusselsairport.be/press

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commentaire d’un de nos correspondants :

Le contrat de rachat de la BIAC par Macquarie prévoit une réduction du prix de vente en cas de modification des conditions de la transaction, lesquelles sont fonction du cadre d’exploitation.

En cas de retour à une stratégie de concentration, BIAC et les compagnies aériennes devraient contribuer aux frais d’isolation et d’expropriation, selon le principe du pollueur-payeur fixé à l’époque où Isabelle Durant était Ministre de la Mobilité.

Toutes les études de BIAC qui défendent le principe de dispersion n’ont de ce fait aucune crédibilité.

Au passage, notons que le prix anormalement élevé payé par Macquarie pour le rachat la BIAC s’explique en partie par l’existence d’un plan de dispersion qui empêche d’appliquer des mesures correctrices au sol, un plan qui coûte des milliards aux habitants dont les biens ont perdu depuis le plan Anciaux, sans compter les frais de santé suscités par les nuisances.