Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre de la Mobilité,
AprĂšs avoir dĂ©cidĂ© de crĂ©er une loi pour empĂȘcher les citoyens d’aller en justice contre vos projets de dispersion des nuisances aĂ©riennes, voilĂ que Belgocontrol menace de poursuivre en justice les personne survolĂ©es qui
osent leur téléphoner ([Le Soir du 22 mai->art908]).
Ne serait-il pas plus que temps que vous vous interrogiez Ă propos du maintien de votre plan de dispersion, plutĂŽt que de tenter de baillonner les citoyens qui en sont les victimes ?
Manifestement vous perdez votre sĂ©rĂ©nitĂ© et vous en arrivez mĂȘme Ă mettre en danger les principes dĂ©mocratique de tout Ă©tat de droit.
Je pense que lq Ligue des droits de l’Homme sera intĂ©ressĂ©e par la lecture de ces textes, s’ils se concrĂ©tisent.
Et puisqu’il s’agit aussi de faire une loi, je ne manquerai pas d’informer tous les parlementaires du danger que reprĂ©sente votre frileuse initiative.
Je pense que dans tous les partis dĂ©mocratiques, y compris ceux de votre majoritĂ©, il se trouvera assez de dĂ©mocrates pour s’opposer Ă ce funeste projet.
Pas plus tard qu’hier, une demande de dĂ©localisation de l’aĂ©roport fĂ©dĂ©ral a Ă©tĂ© formulĂ©e publiquement par un groupe d’information proche du PRL.
Les Bruxellois survolĂ©s n’ont jamais demandĂ© la fermeture de cet aĂ©roport urbain, ils demandent une limitation de ses activitĂ©s et une gestion rationnelle des routes aĂ©rienne, en vue d’exposer un minimum de personnes aux risques et aux nuisances du trafic aĂ©rien.
Votre attitude en pousse certains Ă l’extrĂ©misme et on peut les comprendre.
A vous entĂȘter Ă dĂ©fendre un mauvais plan, vous risquez bien d’ĂȘtre les fossoyeurs de cette porte d’entrĂ©e de la Flandre situĂ©e Ă moins de 2 km d’une ville d’un million d’habitants.
Je vous prie de croire Monsieur le premier Ministre, Monsieur le Ministre de la Mobilité, en mes respectueuses salutations.
Yvan Vandenbergh,
un Bruxellois survolé