Défendre l’habitabilité de notre ville

Mesdames et Messieurs les Ministres,

La manière dont vous volez au secours des communes de la périphérie est de Bruxelles vous honore.

C’est d’autant plus important que la région flamande, dont elles font partie, ignore leurs souffrances inadmissibles et injustes.

Comme habitant de la région de Bruxelles Capitale, je n’ai que vous pour défendre l’habitabilité de mon quartier, et je m’étonne donc de n’entendre aucun d’entre vous poser la question de savoir où iront les avions qui ne survoleront plus la périphérie est.

La réponse est simple : au-dessus des communes densément peuplées de la région de Bruxelles Capitale.

Vous en trouverez plus de détails dans l’excellent communiqué de presse publié ce dimanche par Bruxelles Air Libre Brussel.

Le territoire de notre région est déjà trop exigu, si de plus son habitabilité est mise en péril par la Flandre, sans que vous vous y opposiez fermement, alors les Bruxellois (qui en ont les moyens) seront contraints d’aller habiter (et contribuer) en Flandre ou en Wallonie.

Dans des négociations de marchands de bestiaux on ose même dire que Bruxelles doit être encore plus survolée à cause de l’humiliation subie par une certaine Flandre suite à la reculade BHV.

J’espère me faire clairement comprendre : si les Bruxellois ne peuvent plus compter sur vous pour empêcher TOUTE augmentation des nuisances subies de la part de Zaventem, comment peuvent-ils espérer que vous allez arriver à supprimer la route de nuit du canal, la route dite du ring, la nouvelle route Chabert , les gros porteurs qui traversent Bruxelles de part en part,
etc….

Les interviews récentes de certains décideurs politiques bruxellois me font croire qu’ils veulent à tout prix récupérer les voix perdues en périphérie, sans comprendre qu’ils en perdront davantage dans l’électorat des 19
communes qu’ils sont censé représenter et défendre.

Merci (non ironique) de vous préoccuper des communes qui ne font pas partie de la région de Bruxelles, mais pas au détriment des communes bruxelloises
s’il vous plaît.

Cordialement vôtre,

Yvan Vandenbergh,

un Bruxellois survolé