Les contrôleurs aériens de Belgocontrol viennent de bloquer le trafic aérien de toute la Belgique. Officiellement, cette action est motivée par des heures supplémentaires non payées et des engagements non tenus.
Rien n’est dit sur les causes de cette situation. Il cependant clair que ces heures supplémentaires incessantes sont occasionnées par la politique de dispersion des vols du gouvernement et les changements incessants de routes et de procédures.
Tant que le gouvernement fédéral n’adoptera pas une politique à long terme pour assurer un avenir durable à l’aéroport de Zaventem, ce type d’action se multiplieront, à l’initiative du personnel qualifié de l’aéroport, mais aussi à l’initiative des personnes survolées.
Sans routes aériennes définitives et rationnelles, il est impossible d’exproprier qui que ce soit et les plaintes n’arrêteront pas de croître. Sans réponse à ces plaintes, le gouvernement peut s’attendre à des actions plus dures de la part de victimes désespérées.
C’est l’image de l’aéroport qui en pâtira, tant auprès des voyageurs que des compagnies basées à Zaventem.