Les nĂ©gociateurs bruxellois se sont sĂ©parĂ©s ce matin vers 2 heures, sans avoir pu se mettre d’accord sur la forme dĂ©finitive de la note du formateur Charles PicquĂ© concernant les vols de nuit.
La discussion reprendra Ă 14h30 et personne n’ose en programmer l’issue. Depuis la premiĂšre lecture, qui avait fait l’objet d’un consensus, est intervenue la dĂ©cision de la dĂ©putation permanente concernant le permis d’environnement de BIAC qui ne ferme pas la porte Ă une possible extension des activitĂ©s de DHL.
Dans les rangs des nĂ©gociateurs flamands, essentiellement du sp.a-spirit, on a dĂ©posĂ© des amendements au texte initial, ce qui a donnĂ© lieu Ă des Ă©changes par moments orageux, mais sans que le fil de la volontĂ© d’arriver Ă une solution ne soit coupĂ©, a-t-on appris, en marge des discussions. En quittant le parlement bruxellois, les nĂ©gociateurs tant francophones que nĂ©erlandophones se sont cantonnĂ©s des des propos trĂšs prudents, se contentant pour la plupart de confirmer que le dialogue n’Ă©tait pas rompu entre eux.
InterrogĂ© Ă la sortie de la rĂ©union, le formateur Charles PicquĂ© a reconnu que l’avis positif rendu par la dĂ©putation permanente du Brabant flamand quant Ă la dĂ©livrance du permis d’environnement pour BIAC, la sociĂ©tĂ© gestionnaire de l’aĂ©roport, n’avait guĂšre aidĂ© les nĂ©gociateurs bruxellois Ă venir Ă bout de la seconde lecture de la note car il pose problĂšme pour Bruxelles.
Qui plus est, Bruxelles n’est pas la seule dans un jeu qui implique aussi le gouvernement fĂ©dĂ©ral, et le gouvernement flamand, a-t-il ajoutĂ©. Selon lui, la soirĂ©e a donnĂ© lieu Ă pas mal de demandes d’explications sur les consĂ©quences de l’avis de la dĂ©putation permanente. Refusant de parler de pressions extĂ©rieures sur la nĂ©gociation bruxelloise, Charles PicquĂ© n’a pas totalement exclu que des contacts aient eu lieu avec le fĂ©dĂ©ral pour connaĂźtre le contenu de l’une ou l’autre information.
Il a plaidĂ© une nouvelle fois pour la conclusion d’un accord de coopĂ©ration entre entitĂ©s concernĂ©es pour gĂ©rer ce dossier dĂ©licat, et indiquĂ© que la discussion portait sur les balises bruxelloises Ă poser prĂ©alablement en vue de la recherche d’un accord de ce type. A ses yeux, la RĂ©gion bruxelloise ne peut en tout cas ĂȘtre celle qui supporterait seule les consĂ©quences de l’extension de DHL.
De son cĂŽtĂ©, Pascal Smet (sp.a-spirit) a mis en exergue la volontĂ© selon lui partagĂ©e de s’en sortir et de trouver une solution dans l’intĂ©rĂȘt des Bruxellois, un point de vue Ă©galement dĂ©fendu par Philippe Moureaux (PS) qui a concĂ©dĂ© que l’on Ă©tait un peu en difficultĂ© sur ce dossier mais aussi soulignĂ© que les Bruxellois ont parfaitement leur sort entre les mains.
(D’aprĂšs Belga)