Accord à Bruxelles

Les négociateurs bruxellois sont parvenus à un accord, dans la nuit de samedi à dimanche, sur la note du formateur Charles Picqué…et notamment à propos des vols de nuit.

Les négociateurs bruxellois sont tombés d’accord samedi en début de soirée sur le volet de la note du formateur bruxellois consacré au survol des avions. L’information, donnée par un négociateur alors que l’encre du texte n’était pas encore sèche, a été confirmée par l’ensemble des participants aux discussions et par Charles Picqué lui-même vers 21 heures, au moment où ceux-ci s’octroyaient une pause-repas. Dans l’intervalle, les négociateurs ont achevé la deuxième lecture des différents chapitres de la note régionale du formateur.

Après 22h15, ils ont repris leur travail pour se mettre d’accord sur la version définitive du préambule de la note et sur le document de base d’un accord de majorité pour la Commission Communautaire Commune. Vous trouverez les axes principaux de cet accord dans l’article lié.

Globalement, l’accord sur le dossier du survol de la capitale souligne l’importance pour Bruxelles d’un accord de coopération avec les autres entités concernées, préalablement à la réorganisation des vols et indique ce que le gouvernement bruxellois demandera dans ce contexte, a souligné Charles Picqué. Il s’agit toujours, comme dans le texte adopté lors de la première lecture, de prendre en compte la densité de la population survolée.

L’exigence de la réalisation d’un cadastre de bruit y est également toujours d’actualité, tout comme l’augmentation du nombre de sonomètres à installer sur le territoire de la Région.

Le contenu de l’accord engage aussi le futur gouvernement bruxellois à faire respecter les normes de bruit bruxelloises et à appliquer les sanctions prévues (paiement d’amendes en cas de dépassements).

Le texte vise par ailleurs la diminution des nuisances sonores sans augmentation du nombre de vols de nuit. Il intègre l’exigence d’un plus grand taux d’emploi de travailleurs de la capitale à l’aéroport national.

Il indique enfin avec précision le type d’appareils que les partenaires de la future majorité ne veulent plus entendre au-dessus de Bruxelles pendant la nuit (entres autres l’Airbus A-300). Pour Charles Picqué, il ne revient pas aux négociateurs de juger eux-mêmes de l’opportunité de la demande d’extension des activités de DHL. A ses yeux, il n’y a pas de raison de s’y opposer pour autant que la qualité de vie des habitants de la capitale soit préservée.

Parmi les autres négociateurs, tous satisfaits du compromis, le socialiste flamand Pascal Smet a jugé qu’il s’agissait d’un accord équilibré entre économie et écologie. Celui-ci a insisté sur l’objectif de réduction des nuisances sonores, sur la préservation des intérêts des Bruxellois à court et à long terme, ainsi que sur le souhait d’une hausse du nombre d’emplois bruxellois dans la zone de l’aéroport. Il a enfin nié avoir jamais souhaité une augmentation du nombre de vols au-dessus de Bruxelles.

(avec Belga)