Pour le PS, le transport aérien est un maillon incontournable dans l’intermodalité. En effet, sa rapidité, sa capacité à « rapprocher » de la Belgique des endroits géographiquement éloignés, sa facilité d’utilisation pour les voyageurs touristiques ou d’affaires, son incontournable rôle en matière de transport de marchandises en font un mode de transport à ne pas négliger.
L’activité économique qui y est
automatiquement liée en fait par ailleurs un secteur intéressant aux yeux du PS, en particulier en terme de création d’emplois.
Néanmoins, son exploitation engendre des conséquences importantes en terme d’environnement, en terme de nuisances sonores et en terme de sécurité.
Si le PS prône un développement équilibré des aéroports, ce
développement ne peut se faire sans prendre en compte la qualité de vie des riverains de ces installations.
C’est pourquoi nous défendons la suppression généralisée des vols de nuit au niveau européen avec, comme le précise le Ministre Demotte, la nécessité de moduler cette interdiction en fonction de critères tels que la densité de population.
En effet, pour l’aéroport de Bruxelles – National en particulier, le PS stipulait déjà dans son programme fédéral que le survol nocturne des zones les plus densément peuplées, et donc le survol d’Est en Ouest de la capitale, devait être interdit.
Pour le PS, la préférence va à une concentration des nuisances avec comme corollaire un plan d’isolation et la mise en oeuvre du plan de lutte contre le bruit. Ce plan veillera à la diminution des bruits en soirée et pendant la nuit, lesquels sont ressentis comme les plus gênants par les habitants qui y sont exposés, ainsi qu’au renforcement
des contrôles et des sanctions.
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