Manoeuvres, selon BALB

Pour l’association Bruxelles Air Libre Brussel qui a prĂ©dit « une avalanche d’actions en justice » lorsque le ministre commencera Ă  le mettre en oeuvre, le « nouveau » plan Anciaux de dispersion des vols n’est « pas crĂ©dible et masque les vrais enjeux ».

Pour l’association, ce plan qui n’est que la copie conforme du prĂ©cĂ©dent, n’a aucune crĂ©dibilitĂ©, parce qu’il ne se base pas sur le cadastre de bruit rĂ©el, exigĂ© par l’accord de gouvernement, et parce qu’il refuse de considĂ©rer la densitĂ© des populations survolĂ©es.

Bruxelles Air Libre Brussel refuse de se livrer Ă  l’analyse d’un plan construit sur des bases aussi irrationnelles et prĂ©voit une avalanche d’actions en justice, lorsque le ministre commencera Ă  le mettre en oeuvre. L’association s’Ă©tonne aussi de « voir le gouvernement laisser agir le ministre de la MobilitĂ© au mĂ©pris des accords gouvernementaux et de l’arrĂȘt du Conseil d’Etat ».

Pendant que le ministre de la MobilitĂ© occupe l’avant de la scĂšne avec ses nouvelles routes qu’il tente d’imposer, mais qu’il retire dĂšs le moindre sourcillement d’un vice-Premier, les choses importantes se passent ailleurs, Ă  l’abri de ce nuage de fumĂ©e, a par ailleurs soulignĂ© Bruxelles Air Libre Brussel. A ses yeux, le ministre Anciaux ne fixe toujours aucune limite au nombre de vols autorisĂ©s, il n’entame rien en vue de la suppression progressive des vols de nuit en Belgique et en Europe. Enfin, BIAC s’empresse dĂ©jĂ  de demander un nouveau permis d’environnement qui ne limite plus le nombre des vols de nuit, alors que l’implantation dĂ©finitive du supercentre de tri de DHL ne se dĂ©cidera qu’aprĂšs les Ă©lections.

Pour Bruxelles Air Libre Brussel, c’est de plus en plus clair: « pendant que le ministre occupe la galerie et soigne ses intĂ©rĂȘts Ă©lectoraux, d’autres s’Ă©vertuent Ă  limiter les contraintes environnementales qui pĂšsent sur BIAC, afin de vendre les parts que l’Etat et le privĂ© y dĂ©tiennent le plus cher possible aux gestionnaires Ă©trangers qui se bousculent dĂ©jĂ  pour en prendre le contrĂŽle ».