« En ce qui concerne les nuisances causées par le trafic aérien au-dessus de Bruxelles, le gouvernement considère que la qualité de vie et la tranquillité de la population bruxelloise sont d’une importance prioritaire pour leur santé », indique l’accord de coalition deBruxelles. Le nouveau gouvernement bruxellois souhaite que les activités et les infrastructures de l’aéroport soient adaptées à la proximité de la région de Bruxelles-Capitale et de ses zones densément peuplées.

« Que cela se fait au détriment de la paix et de la santé de dizaines de milliers de Flamands-Brabanders, n’est apparemment pas l’affaire du gouvernement bruxellois », écrit Jos Jonckers de la plate-forme Citizen Airport Regio lundi dans un article d’opinion dans la norme. Il fait donc référence aux projets d’extension des pistes du côté du Brabant flamand. Une extension que la Plateforme Civique a déjà exprimé son mécontentement avec .

« L’accord de coalition de Bruxelles interdit les avions de sa propre arrière-cour et pousse complètement la nuisance vers la Flandre », écrit Jonckers. « Le gouvernement bruxellois ne parvienne pas à une solution au problème complexe des aéroports avec cet accord. Il ne prend aucune mesure de solidarité et ne propose pas de changements radicaux qui s’inscrivent dans une vision à long terme.

Jonckers préconise dans son article d’opinion de s’attaquer à la source du problème. Selon lui, elle peut, entre autres, interdire immédiatement les avions les plus bruyants et les plus polluants et interdire les vols de nuit.

Bonne coopération

« Le problème de l’aéroport n’est pas la faute du gouvernement bruxellois », répond le porte-parole du ministre Ben Weyts, M. Michael Devoldere. « Nous pensons qu’une nouvelle loi sur les vols devrait être disponible au niveau fédéral. Dans cette nouvelle loi, les convoitises et les charges doivent être réparties plus équitables dans tous les aéroports belges.

« L’interdiction des avions qui font le plus de bruit ne résout pas le problème. Les solutions de partage sont bonnes pour un instant. Une solution structurelle ne pourra être mise sur la table que grâce à une bonne coopération entre les différentes régions. Pas en imposant des responsabilités uniquement au gouvernement bruxellois.

« Nous n’avons pas encore d’expérience avec le nouveau ministre bruxellois de la Mobilité, chaque Van den Brandt (vert). Mais nous espérons une bonne coopération », ajoute Devoldere.

Laks Vlaanderen

Bien que Burgerplatform Vilvoorde soit également fortement opposé à l’expansion de Brussels Airport et des vols de nuit, ils ne sont pas derrière les paroles de Jonckers. « Il est injuste de pointer du doigt le gouvernement bruxellois alors que le gouvernement flamand a jusqu’à présent été très laxiste dans ses exigences et ses normes », a déclaré le porte-parole Maxime Stroobant. « Tout le monde a besoin de coller une dent. »