Islande et son volcan : une bénédiction ?

Déjà plus de 2 nuits et deux jours sans avions.
Cela n’était jamais arrivé ! Le volcan islandais fera-t-il enfin réfléchir nos dirigeants ?

Tout en reconnaissant que la vie d’aujourd’hui ne peut pas facilement se passer du trafic aérien et tout en compatissant aux misères des voyageurs piégés dans les aéroports étrangers (25.000 Belges), ces jours et nuits sans avions nous permettent de mesurer l’importance de l’impact de ce trafic sur les populations survolées. Bruxelles sans ce bourdonnement perpétuel, plus ou moins lointain, de jour et de nuit … on entend les oiseaux, il n’y a plus de traînées de condensation (contrails) génératrices de nuages dans la stratosphère.

Ces derniers jours sans le survol intense des routes qui traversent tout Bruxelles et perturbent/gênent presque tous les habitants de la Région bruxelloise et pourtours sont un réel bienfait et illustrent qu’il pourrait faire bon habiter en Région bruxelloise… et que le survol de la Région est une raison importante pour la progression de l’exode vers la campagne des familles à revenu moyen, exode qui est stoppé depuis une dizaine d’années dans les autres grandes et moyennes villes d’Europe.

Ce retour à la paix dans le ciel bruxellois est étonnant, et cela devrait faire réfléchir tout un chacun à l’opportunité de mieux maîtriser le développement et l’exploitation du trafic aérien, particulièrement dans le cas d’un aéroport installé au milieu d’un habitat très dense comme l’est celui de Zaventem/Brussels Airport.
Bruxelles Air Libre Brussel demande à nos dirigeants d’initier immédiatement une réflexion avec prise de décisions et pour une fois de ne pas céder aux intérêts des actionnaires : Paris et Londres sont intensément reliées par la route et le rail dont il suffit d’augmenter l’offre de façon structurelle afin de supprimer rapidement ces liaisons aériennes avec Brussels Airport. Pour ce qui est du fret, l’absurdité apparaît au grand jour : parmi tant d’autres produits en transit qui nous rapportent que des nuisances : du poisson africain à destination de l’Italie qui fait escale à Brussels Airport pourrit en ce moment même dans les hangars de Brucargo.

L’association Bruxelles Air Libre exige de notre classe politique de supprimer rapidement sur Brussels Airport tout transport de marchandises qui n’ont pas comme destination finale notre pays et de supprimer la fonction logistique qui n’a pas sa place dans un aéroport urbain et qui ne rapporte rien au pays de transit.

L’association propose aux personnes qui apprécient ce calme inattendu, qui est pourtant un droit fondamental, de nous envoyer un petit mot pour exprimer le soulagement que la paix dans le ciel représente. Le mot est a envoyer à info@bruairlibre.be : les messages les plus originaux seront mis sur le site avec uniquement les initiales de l’auteur et le code postal de sa commune.