A propos du trafic aérien

Pour être juste, il faudrait considérer trois sortes de transport
aérien. Le transport en commun de passagers, le transport à la demande de passagers (Taxi et avion de société ou personnel) et le transport de marchandise.

Le transport en commun de passagers se justifie surtout pour de longues distances ou sur des liaisons où il n’y a pas d’infrastructures de surfaces satisfaisantes. Par exemple de Alger à Kisangani :longue distance et infrastructure de surface presque inexistante.
Bruxelles Paris, Bruxelles Londres, Bruxelles Amsterdam, Bruxelles
Luxembourg : c’est presque un non sens, car la vitesse, la fréquence, et les poins d’arrêts des trains rendent le transport aérien inutile et aussi plus fatiguant.

Le transport ponctuel de un ou quelques passagers n’est acceptable que dans des cas d’urgence ou quand il n’y a aucun autre moyens de se
déplacer décemment. Par exemple en Afrique centrale où souvent il n’y a pas de transport en commun ni de surface ni aérien et qu’il n’y a pas de route praticable.

Le transport aérien de marchandise devrait être considéré comme non
prioritaire par rapport au transport de personnes. En effet les
personnes doivent manger et dormir, être à l’abris du froid et de la
chaleur ; et le plus important, ce sont des être humains.
Les pouvoirs publiques pourraient peu être moins taxer les passagers et plus l’atterrissage, ce qui rendrait plus chère l’utilisation d’appareils trop grands pour peu de passagers ou de fret.
Le besoin de transport de marchandises rapide provient surtout d’un
manque d’organisation, d’autant plus inexcusable actuellement, vu l’aide de l’informatique, et de la télématique. Quelques petit colis, provenant de problèmes vraiment imprévisibles, pourraient être transporté par les avions de ligne passagers, comme cela se faisait il n’y a pas si longtemps. Le transport combiné rail route bateau devrait être mieux organisé comme c’est le cas pour le transport aérien route.

Il y a aussi le problème du matériel volant. Les avions turbo hélice
sont moins bruyants et volent moins haut et moins vite. Il sont peut être moins nuisibles par effet de serre ?
Si on attend les études des constructeurs on aura jamais les données
défavorables écologiquement à leurs projets. D’où il serait nécessaire
de se baser sur une étude indépendante.

P. G.
Molenbeek St. Jean