Prendre l’avion nuit gravement l’environnement

JDLE 06/04/2007 – www.lejdd.fr

S’attaquer Ă  la dĂ©pendance du public vis-Ă -vis des transports aĂ©riens: tel est l’objectif de l’Institut britannique de recherche
sur les politiques publiques (IPPR).
A l’occasion des vacances de
PĂąques, cet institut explique que dĂ©livrer des messages d’avertissement, comme «prendre l’avion contribue au rĂ©chauffement climatique», pourrait faire rĂ©flĂ©chir le public sur l’impact de ses loisirs sur l’environnement. «Nous savons que les fumeurs font attention aux messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes et nous devons nous attaquer Ă  notre dĂ©pendance Ă  l’avion de la mĂȘme
façon», explique Simon Retallack, chargĂ© de la question du rĂ©chauffement climatique Ă  l’IPPR.

«Si on veut changer le comportement des gens, il faut que les messages s’accompagnent de la mise en place d’une offre alternative
aux vols sur les petites distances et de mesures destinées à ce que le coût du transport aérien reflÚte mieux son impact sur
l’environnement», poursuit-il. L’IPPR propose ainsi pour chaque vol d’indiquer la quantitĂ© d’Ă©missions de CO2 par passager, et de
proposer une comparaison avec d’autres modes de transport comme le train.