Les dĂ©marches entreprises au niveau politique pour tenter de sortir le dossier de la gestion des nuisances liĂ©es au trafic aĂ©rien en provenance de et Ă destination de l’aĂ©roport national de Zaventem sont Ă nouveau dans l’impasse.
Pas de réponse suffisante
Le ministre fĂ©dĂ©ral de la MobilitĂ© Renaat Landuyt a affirmĂ© lundi ne pas encore avoir eu de rĂ©ponse suffisante aux questions techniques posĂ©es au sujet d’une option de nĂ©gociation mise sur la table par la RĂ©gion flamande dans le cadre du dossier de la gestion des nuisances aĂ©riennes liĂ©es aux activitĂ©s de l’aĂ©roport national: une utilisation renforcĂ©e de la piste 25 gauche.
Les questions entourant les implications, en termes d’amĂ©nagements, d’un renforcement de l’utilisation de cette deuxiĂšme piste directement orientĂ©e vers Bruxelles n’ont jusqu’ici pas trouvĂ© de rĂ©ponse, si l’on en croit la rĂ©ponse qu’il a donnĂ©e lundi Ă plusieurs interpellations en Commission de l’Infrastructure de la Chambre.
La RĂ©gion flamande souhaiterait un recours plus intensif Ă cette piste. Contrairement Ă la piste 25 droite dont les dĂ©collages engendrent eux aussi le survol, fĂ»t-il dans certains cas plus limitĂ© de la capitale, l’usage de la piste 25 gauche permettrait de disperser davantage de vols au-dessus de la capitale tout en rĂ©duisant sensiblement le nombre de vols au-dessus de Diegem et de la pĂ©riphĂ©rie nord.
Mais Ă la fin du mois d’octobre dernier, au moment oĂč les nĂ©gociations furent suspendues, les nĂ©gociateurs bruxellois avaient mis en avant un certain nombre de rĂ©ticences d’experts en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, ceux-ci arguant du fait que la piste 25 gauche n’est pas Ă©quipĂ©e d’un systĂšme de guidage automatique et d’une voie d’accĂšs sĂ©parĂ©e vers le dĂ©but de la piste.
Son utilisation renforcĂ©e en l’Ă©tat serait donc impossible
sans risque accru d’accident, Ă moins d’y faire procĂ©der Ă d’importants travaux de rĂ©amĂ©nagement.
(D’aprĂšs Belga)
Le Premier ministre Guy Verhofstadt a rencontrĂ© ce lundi matin les reprĂ©sentants des RĂ©gions bruxelloise et flamande, semble-t-il sĂ©parĂ©ment. Pour la RĂ©gion flamande, c’est le ministre de l’Environnement Kris Peeters (CD&V), et non le ministre-prĂ©sident flamand Yves Leterme, officiellement pour des raisons d’agenda, qui s’est prĂ©sentĂ©.
Pour la RĂ©gion bruxelloise, c’est le ministre-prĂ©sident PicquĂ© qui a rencontrĂ© le Premier ministre.
Les échanges ont porté sur un point de la situation politique du dossier, et non technique.
Il semble que l’on ne parle plus de la formule de consensus vers laquelle le Conseil ministĂ©riel restreint a, Ă un moment, tendu.