Survol de Bruxelles ou… l’impuissance du ministre et le masochisme du MR

Cet aprĂšs-midi, Ă  la Chambre, JoĂ«lle Milquet a interpellĂ© le ministre fĂ©dĂ©ral de la MobilitĂ© pour qu’il prenne, avec l’ensemble du gouvernement fĂ©dĂ©ral, toutes ses responsabilitĂ©s, suite aux arrĂȘts rendus par le Conseil d’État validant les normes de bruit de la RĂ©gion bruxelloise.

Alors que les dĂ©cisions judiciaires concordantes s’accumulent, il est devenu tout Ă  fait indĂ©cent que le ministre de la MobilitĂ© continue d’accuser les juges et les RĂ©gions de sa propre impuissance Ă  proposer une solution Ă©quilibrĂ©e dans ce dossier qui relĂšve totalement de sa compĂ©tence exclusive. Une solution – fĂ»t-elle provisoire – peut ĂȘtre mise en œuvre sans obstacle juridique : le retour Ă  la situation de 1999.

Contrairement Ă  ce qu’affirme le ministre Landuyt, il n’appartient pas au gouvernement bruxellois de dĂ©cider si oui ou non les jugements doivent ĂȘtre appliquĂ©s. Pourquoi demande-t-il au gouvernement bruxellois d’appliquer des amendes et de rĂ©clamer des astreintes alors qu’il a seul la compĂ©tence de faire cesser les infractions ?

A cet Ă©gard, le cdH dĂ©nonce Ă©galement le masochisme du MR qui cet aprĂšs-midi, par la voie de son vice-prĂ©sident Olivier Maingain, a demandĂ© au gouvernement bruxellois qu’il frappe d’astreintes le gouvernement fĂ©dĂ©ral dont fait partie, pour rappel, les libĂ©raux et ce, vu son incapacitĂ© Ă  solutionner le problĂšme. Les contorsions du MR ne trompent personne : il appartient au gouvernement fĂ©dĂ©ral d’exercer lui-mĂȘme toutes ses compĂ©tences en matiĂšre de fixation des procĂ©dures de vol et de proposer un plan alternatif au plan Anciaux qui rĂ©ponde enfin au bien-ĂȘtre et Ă  la sĂ©curitĂ© des habitants.