Réaction à l article « Rupture de solidarité bruxelloise »

Il me semble indispensable que les personnes qui habitent à Schaerbeek ou Evere sachent qu’invoquer à leur profit le principe de dispersion, contre les « nantis » de Woluwé ou de l’oostrand, est une arme à double tranchant.

Les gens qui vivent sous la piste 02 et qui supportent une charge de nuisances ponctuellement incomparable à ce qu’ils connaissent (tous les atterrisages à Bruxelles-National concentrés à très basse altitude jusque 10 jours et nuits non stop, addition avec les survols des décollages 25R à Stockel, addition avec les décollages 20 à Wezembeek) seraient en droit, au nom de la dispersion, d’exiger une répartition de ces atterrissages sur la piste 07. C’est ce que la Région flamande et BIAC réclament à corps et à cri afin de donner le plein potentiel de développement à l’aéroport car la piste 02 empêche d’y parvenir. Adieu START, dans ce cas.

Or les riverains de la piste 02 se sont contenté d’exiger le retour à la situation antérieure à Anciaux, au moment où les nuisances de jour étaient pourtant déjà très lourdes. Ils l’ont fait parce qu’ils considèrent que le principe de dispersion est injuste et qu’il est anormal de vouloir rejetter ses nuisances sur autrui. C’est aussi vrai selon qu’autrui est riche ou pauvre. Invoquer l’arrogance des bourgeois de l’oostrand est pure démagogie, opportuniste en l’occurrence. A part les pousser au désespoir, quel but cela peut-il avoir ?

A noter que les propos tenus dans l’article que je critique pourraient fort bien avoir été rédigés par un membre manipulateur d’Actie Noordrand.

SV

Commentaire de Bruxelles Air Libre : Nous pensons plutôt que ces messages émanent de personnes inquiètes, qui, à cause de la grande visiblité médiatique et politique de la problématique de la piste 02, craignent d’être les prochaines victimes de la gestion à la petite semaine de cet aéroport.

La question de savoir qui souffre le plus du plan de dispersion n’est pas la bonne. Il faut le supprimer, concentrer les routes et indemniser correctement les personnes habitant sous ces routes. C’est notre position, point à la ligne.