Les riverains se félicitent

La validation par le Conseil d’Etat des normes bruxelloises de bruit pour le survol aérien de la capitale a été accueillie positivement par l’Union belge contre les nuisances aériennes et par Actie Oostrand.

La première a plaidé pour une activation des astreintes par le gouvernement bruxellois. La seconde a demandé que les compagnies aériennes, les pilotes, les contrôleurs aériens et ceux de BIAC soient rendus responsables de toutes les infractions qui pourraient être commises en regard de ces normes par le paiement de sévères amendes.

Pour l’UBCNA, présidée par le bourgmestre MR de Woluwe-Saint-Pierre Jacques Vandenhaute, la diligence et la compétence de l’ancien ministre Gosuin sont récompensées: les normes bruxelloises relatives à la lutte contre le bruit généré par le trafic aérien sont maintenant totalement incontestables. La balle est à présent dans le camp de la majorité bruxelloise PS-CDH-Ecolo qui doit ainsi faire appliquer à la lettre l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles du 9 juin 2005 qui ordonnait à l’Etat belge de faire cesser les infractions à l’arrêté bruit dans les trois mois sous peine d’astreinte. Pour l’UBCNA, seul un retour à l’organisation des vols d’avant 1999 respecte toutes les décisions de justice.

L’association a enfin demandé que ce dossier technique reste uniquement dans le giron des spécialistes aéronautiques que sont les pilotes et les experts.

De son côté, Actie Oostrand a souligné que Bruxelles, ses communes, sa région et sa périphérie étaient actuellement fortement survolées contrairement à ce que le Noordrand tente toujours de faire croire.

Ce comité de défense des riverains a également insisté sur le fait que les normes bruxelloises n’empêchaient ni le survol de Bruxelles ni l’activité aéroportuaire à Zaventem mais imposaient simplement l’obligation pour les compagnies aériennes de voler avec des avions plus silencieux et moins polluants. Des avions cargo anciens et polluants comme ceux de DHL ou de Kalitta ne devraient donc plus du tout pouvoir voler à Zaventem, ceci au bénéfice de tous les riverains, qu’ils soient flamands ou francophones, de Flandre ou de Bruxelles.

Les normes de bruit bruxelloises sont une protection pour les Bruxellois, la Flandre n’avait qu’à prendre la même initiative pour construire, enfin, un aéroport propre qui soit soucieux de l’environnement de ses riverains de Flandre, a ajouté l’association.

Actie Oostrand a encore insisté pour que la cartographie du bruit soit réalisée dans les plus brefs délais, et qu’enfin une objectivation radicale de la situation soit réalisée.

(D’après Belga)