A la suite de l’attitude belliqueuse du gouvernement flamand dans le dossier du survol aérien de Bruxelles et de sa périphérie, le président du FDF, Olivier Maingain, constate que les propositions trop prudentes des négociateurs bruxellois, Mme Evelyne Huyttebroeck et M. Charles Picqué, n’ont eu droit à aucun égard de la part des responsables politiques flamands.
Comme quoi, dans ce dossier, qui n’est communautaire que par la seule volonté des partis flamands, comme dans d’autres, tel celui de Bruxelles-Hal-Vilvorde, seule la fermeté francophone permettra de tenir en échec les prétentions du gouvernement flamand.
Le président du FDF invite dès lors la majorité bruxelloise, à tout le moins les partis francophones qui la soutiennent, à accepter la concertation avec l’opposition démocratique pour forger une unité bruxelloise plus indispensable que jamais.
Alors que dans le dossier de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les partis francophones de la majorité au fédéral n’ont pas hésité à se concerter avec les partis francophones de l’opposition, il serait incompréhensible pour la population bruxelloise, tant des 19 communes de la région que des communes périphériques, que le PS, cdH et Ecolo ne recherchent pas un front commun avec le MR pour que la sécurité, le droit à la santé et un environnement sain de tous les Bruxellois soient sauvegardés.