19/08/2005
par Claire Avignon
[->http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=13646&idThema=3&idSousThema=15&type=JDE&ctx=259]
Selon Reuters, les aĂ©roports europĂ©ens font pression sur la Russie pour que le pays achĂšte des avions plus propres. Des reprĂ©sentants de Rolls Royce expliquent en effet que de nombreux avions russes, comme le Tupolev 154 ou 134, ne rĂ©pondent plus aux critĂšres environnementaux stricts de certains aĂ©roports, Ă l’instar de Stockholm qui prĂ©voit des taxes plus importantes pour les compagnies aĂ©riennes possĂ©dant des avions trĂšs polluants. Pour Rolls Royce et les autres entreprises d’aviation civile comme Safran (ex-Snecma), la Russie reprĂ©sente un marchĂ© de plus en plus important, avec une croissance du trafic avoisinant 17% en 2004. Le ministre russe chargĂ© des transports a estimĂ© Ă 164 le nombre d’avions long courrier qui vont devoir ĂȘtre achetĂ©s d’ici 2010, et Ă 146, le nombre d’avions pour les vols moyen courrier.
Les Russes sont-ils les seuls Ă avoir des avions trop polluants ?
Qu’est ce que BIAC attend pour taxer lourdement les avions les plus polluants comme Stockholm ?
La rĂ©ponse est simple : elle a peur que ces taxes soient dissuasives et qu’elle fassent fuir certains de leurs clients.
BIAC estime plus simple que ce soient les personnes survolĂ©es par ces avions qui s’enfuient… Ă moins qu’elle ne se rĂ©voltent ? ou Ă moins que la justice ne fasse payer des astreintes aux pollueurs ?