Plus personne ne conteste que les vols de nuit constituent une atteinte sérieuse à la santé des populations survolées.
Les vols de jours au-dessus de zones les plus densément peuplées du pays sont aussi une atteinte à la santé et à la sécurité des populations survolées : surcroît de pollution en zone urbaine, absence de plan catastrophe en cas de crash, dégradation sérieuse du cadre de vie, atteinte sérieuse à la santé publique.
En conséquence, la Ville de Bruxelles, dans l’intérêt de ses habitants, ne peut accepter que des routes aériennes soient tracées au-dessus de son « territoire et demande au gouvernement fédéral la suppression des routes suivantes :
– route « Chabert », qui traverse le centre ville de part en part
– route du canal (vols de nuit)
– route du ring rabattue sur Laeken
La Ville de Bruxelles attire aussi l’attention du gouvernement fédéral sur la situation de Haren qui se trouve à 2km du bout de la piste 25R et subit, de jour comme de nuit un important trafic aérien.
La Ville de Bruxelles considère que, vu la situation enclavée de l’aéroport, toute tentative de dispersion des nuisances ne pourra qu’aboutir à une augmentation des populations touchées, surtout si le trafic augmente, ce que le récent rachat de BIAC par un opérateur privé laisse dangereusement présager.
La Ville rappelle aussi l’importance de l’élaboration d’un cadastre de bruit.
La seule solution viable pour les riverains passe par une concentration des trajectoires sur les zones les moins peuplées, avec expropriation des populations sous les couloirs aériens, ainsi qu’une limitation du trafic en conformité avec le statut « de facto » de city airport de Zaventem.
A plusieurs reprises, la justice a donné raison aux revendications légitimes des riverains et si aucune solution structurellement viable n’est apportée à cette problématique, l’insécurité juridique va se poursuivre. «