Communiqué de presse
des 67 riverains de la piste d’atterrissage 02

Les 67 riverains, qui par une dĂ©marche citoyenne, ont Ă©tĂ© entendus hier par le tribunal de première instance de Bruxelles, lors de l’ordonnance imposant SANS DELAI, l’utilisation intensive et prĂ©fĂ©rentielle de la piste 02 pour les atterrissages sont fort Ă©tonnĂ©s de la teneur des propos du Ministre de la MobilitĂ©, Renaat Landuyt.

Ils apprennent avec Ă©tonnement que le Ministre Landuyt aurait dĂ©cidĂ©, sans en rĂ©fĂ©rer Ă  ses collègues du Conseil des Ministres, d’aller en appel de ce jugement.

Les 67 riverains prĂ©cisent que lors du Conseil des Ministres du 16 janvier 2004, tenu Ă  Grand-Leez, il avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que toute la problĂ©matique de la politique aĂ©roportuaire serait jusqu’Ă  nouvel ordre gĂ©rĂ©e collĂ©gialement par l’ensemble du Conseil des Ministres.

Le Ministre de la MobilitĂ© avait Ă©tĂ© chargĂ© de rapporter toutes les deux semaines au Cabinet restreint Ă  propos des mesures Ă  prendre pour appliquer le plan de dispersion et de mettre Ă  disposition de l’ensemble du gouvernement tous les documents y affĂ©rents.

Landuyt n’est pas consĂ©quent avec lui-mĂŞme : d’une part il affirme le caractère temporaire du plan de dispersion et la nĂ©cessitĂ© de l’Ă©valuer ( plan temporaire soumis Ă  Ă©valuation sur base d’un cadastre du bruit, dĂ©cision du Conseil des Ministres du 3 dĂ©cembre 2003 ); et d’autre part il court en appel.

De plus, l’explication donnĂ©e par Landuyt pour justifier son recours en appel relève de l’escroquerie intellectuelle : il dit que le jugement est basĂ© sur le fait qu’il n’est pas acceptable d’avoir un aĂ©roport si près de la ville et que c’est cette prĂ©misse du jugement l’oblige Ă  aller en appel, rien n’est plus faux ! Le dispositif du jugement n’est absolument pas basĂ© sur ce motif !

Les 67 riverains se souviennent que lors de la crise DHL, l’ensemble des membres du Gouvernement ont confirmĂ© le caractère excessif des nuisances des atterrissages concentrĂ©s sur la piste 02 ( problème de la frĂ©quence des survols ) ainsi que la nĂ©cessitĂ© de revoir rapidement le plan de dispersion sous prĂ©texte qu’il ne fonctionnait pas.

En conséquence, les 67 riverains souhaitent voir les ministres agir de manière conséquente par rapport à leurs propres discours et attendent de leur part :
– qu’ils confirment la compĂ©tence exclusive du Conseil des Ministres en matière de recours en justice
– qu’ils dĂ©cident de ne pas interjeter appel et d’utiliser le dĂ©lai de mise en application du jugement ( endĂ©ans les 3 mois ) pour s’atteler Ă  une rĂ©vision sĂ©rieuse du plan de dispersion.