Dans l’hypothèse du maintien du plan de dispersion et de l’extension du développement des activités de DHL à Bruxelles-National, quelque 135.000 logements bruxellois devront bénéficier d’une isolation acoustique renforcée à 30, 35 ou 40 dB d’atténuation, soit un coût colossal supérieur à 1,1 milliard d’euros, a affirmé Didier Gosuin.

Le ministre bruxellois s’exprimait à l’occasion de la présentation des résultats d’une étude d’extrapolation de celle qu’a réalisé le professeur Annemans, de la faculté de Médecine de l’Université de Gand, au sujet de l’impact sur la santé des riverains de l’aéroport. Celle-ci avait été commandée par le ministre fédéral de la Mobilité, Bert Anciaux, et réalisée sur base du cadastre théorique.

Depuis, la Région bruxelloise a établi un premier bilan de l’application du plan Anciaux sur foi de son réseau de sonomètres. Il en ressort clairement que l’impact réel des décollages et atterrissages est bien plus élevé que prévu par le cadastre théorique.

Selon l’étude d’extrapolation réalisée par la société A-Tech, connue pour avoir effectué des études aux abords des aéroports de Bierset, mais aussi Charles de Gaulle et Roissy, rien qu’en Région bruxelloise, ce sont plus de 50.000 personnes qui sont réellement affectées par les troubles du sommeil liés à l’activité aéroportuaire, alors que les évaluations faites sur base du cadastre théorique n’en dénombraient que 6.435.

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