Réaction à l’interview de Pierre Klees dans « Le Soir » du 19 mai 2004

en réaction à [->art493]

En lisant mon journal Le Soir ce 19 mai 2004, comme tous les matins, sous le vacarme infernal depuis 6 h du matin, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, de la bouche de Pierre Klees, que je devais faire mon mea culpa, voire consulter au plus vite la faculté.

En effet, voici ce qu’il déclare dans un article en marge du développement éventuel d’Easyjet à Zaventem (c’est vrai, DHL n’était pas suffisant…): « … les critiques contre les vols de nuit (et de jour hélas…), sont émises par un nombre très limité de personnes… je constate aussi que leurs arguments sont psychologiques et émotionnels (quand je vous dis que je dois consulter!!!). Je leur dis : « ne soyez pas des égoïstes inquiets » (maintenant, je dois aller me confesser!)…. Seules 10000 personnes (c’est son credo!) sont affectées dans leur confort ou leur santé par les vols de nuit. Pas davantage. Et des mesures d’isolation sont toujours possibles sans parler des boules Quies (ça je connais, M.Klees!). Il faut voir le problème de manière raisonnable (maintenant je dois être gentille…) et dans sa globalité (…et arrêter de jouer les demeurées…)… à propos du déplacement de l’aéroport : …mais il faut alors s’attendre à la disparition de 20000 emplois dans le pays. En outre cela pose toute la question de ce que l’on veut faire de la ville de Bruxelles. Veut-on qu’elle reste la capitale de l’Europe ou doit-elle devenir la capitale de BXL-Capitale?

Foin de toutes ces considérations, j’ai compris, nous irons nous repentir pour ce long week end dans le vert de la Wallonie, dans le silence de la raison . Toute la famille pourra méditer sur toutes les réactions égoïstes et individualistes que nous avons eu l’outrecuidance d’exprimer ces derniers temps, alors que Bruxelles ne peut rester la capitale de l’Europe que sous la condition d’être survolée en permanence par toutes les routes de nuit et de jour, au mépris de toutes les règles élémentaires de sécurité et d’environnement.

Mais j’arrête là, Monsieur Klees, c’est promis! Vous avez raison, mes réactions sont émotionnelles.

M.L.

1150 Bruxelles