M. Michel,

Suite à [votre communiqué de presse du 15/05/2004->475], je me devais de réagir allongeant la longue liste de plaignants, victimes de nuisances sonores aériennes.

Vous dites que « le schéma actuel d’utilisation des pistes est une mesure provisoire. » Je vous invite à venir passer une petite semaine sous les conditions « provisoires » que vous imposez à vos semblables. Vous comprendrez aisément que ces conditions sont inadmissibles et peu dignes d’un pays qui se dit développé et démocratique ! Bruxelles…la capitale de l’Europe ? Nous sommes en train de devenir la plus grande farce sur la planète dans l’histoire de l’aéronautique !

Vous nous parlez de cadastre et de monitoring. Une fois de plus, vous passez à côté des demandes des victimes. Combien de lettres faudra-il envoyer pour que le MR comprenne que l’état actuel des choses est inadmissible ! Et nous avons parlé que des nuisances sonores que nous subissons au quotidien. Que faites-vous des problèmes de sécurité et environnementaux liés à votre politique actuelle ! Selon les normes de base de sécurité aéroportuaire, la piste 02 ne devrait être utilisée qu’exceptionnellement. Ah oui ! j’oubliais…tout ça n’est que provisoire. Merci M. Michel de faire courir, provisoirement, des risques aux habitants de Bruxelles.

Pourquoi ne pas revenir à la situation avant le Plan Anciaux ? Serait-ce un stratagème pré-électoral qui explique votre statu-quo ? Ou continuez-vous de penser que « le sommeil des bruxellois ne mérite pas une crise politique. » Face à ce genre de propos, je peux vous assurer que nos insomnies ont servi à revoir nos choix politiques pour les prochaines élections.

Dans un pays où l’on respecte le citoyen, les dirigeants politiques n’auraient jamais permis qu’un plan tel que celui du Ministre Anciaux voit le jour. Mais des politiciens comme vous, si friands de « compromis à la belge », semblent avoir d’autres intérêts que le bien-être des personnes. Grâce à votre politique, des gens souffrent, des enfants ne dorment plus, des travailleurs vont à leur travail fatigués, notre pays est ridicule et vous entachez l’image de la réelle mission de la politique.

A.L.

Kraainem