Cher Monsieur le médiateur,
Hier soir, je revenais par avion de Zurich.
L’avion commence à s’aligner dans l’axe de la piste 25L pour la phase d’atterrissage. Nous sommes encore à relativement haute altitude.
J’observe le sol : quelques maisons éparpillées et des champs.
Nous commençons à descendre : j’observe encore l’une ou l’autre habitation et des champs et encore des champs.
Quelques minutes avant de toucher le sol, je ne vois plus que des champs, des champs, des champs à n’en plus finir.
Il y a quelques semaines je revenais également de Zurich.
Mais là, nous nous alignons sur l’axe de la piste 02.
A relativement haute altitude, j’observe : des maisons, mais aussi la forêt de Soignes.
Nous descendons et j’observe de plus en plus de zones densément peuplées et je vois Bruxelles sur la gauche.
Quelques minutes avant de toucher le sol, et de manière très distincte, je ne vois plus que des maisons, des maisons et des maisons à n’en plus finir, dans un environnement très densément peuplé.
On le sait, l’utilisation de la piste 02 est parfois inévitable suite à des conditions climatiques bien particulières et occasionnelles (fort vent du nord).
Le plan Anciaux exige pourtant une utilisation beaucoup plus importante de cette piste, notamment durant les nuits et les samedi.
Tous les spécialistes et les riverains connaissent bien la liste interminable des inconvénients liés à l’utilisation de cette piste.
Je n’ai pourtant jamais, jamais, eu un seul argument positif (si ce n’est en cas de fort vent du nord, pour des raisons de sécurité) pouvant justifier de pousser l’utilisation de cette piste.
Je vous prie, cher Monsieur le médiateur, de me fournir la liste de ces arguments afin de mieux comprendre pourquoi M. Anciaux préfère survoler des quartiers densément peuplés, notamment de manière soutenue durant certaines nuits et le samedi, plutôt que des champs. Peut-être ne faut-il pas trop déranger les insectes des champs pendant leur sommeils ou leur siestes ?
Merci d’avance pour vos éclaircissements.
J.D.