C’est dans les colonnes de La Libre que les Bruxellois, qui ont Ă©tĂ© manifester leur mĂ©contentement auprĂšs de Deutsche Post Ă Bonn, ont dĂ©couvert la rĂ©ponse aux questions qu’ils ont posĂ©es au directeur du service des investissements.
 » Nous sommes tout Ă fait libres de nos dĂ©cisions et nous choisirons l’emplacement offrant les meilleures conditions Ă©conomiques « , a lancĂ© Klaus Zumwinkel (Deutsche Post) en commentant les plans de DHL d’agrandir ses capacitĂ©s de tri, soit Ă l’aĂ©roport de Bruxelles, soit ailleurs.
Peter Kruse (DHL) a poursuivi que, dans les conditions actuelles, DHL n’opterait pas pour Zaventem et qu’en ce moment la filiale examine  » trĂšs en dĂ©tail  » les candidatures de Vatry en France et de Leipzig en Saxe.
Mais, s’est-il empressĂ© d’ajouter, si les autoritĂ©s belges modifient leur offre, Bruxelles peut encore l’emporter.
Il s’agit lĂ d’une pression Ă©vidente, exercĂ©e sur le gouvernement belge, pour qu’il donne carte blanche au dĂ©veloppement des vols de nuit de DHL Ă Zaventem, au mĂ©pris du sommeil de dizaines de milliers de rive-rains de l’aĂ©roport et de dizaines de milliers de Bruxellois.
Bruxelles Air Libre Brussel estime que la Belgique n’en est pas rĂ©duite Ă devoir sacrifier le droit au som-meil de ses citoyens en Ă©change d’hypothĂ©tiques emplois de nuit Ă temps partiel. Elle estime aussi que per-sonne ne comprendrait que le gouvernement cĂšde Ă un tel chantage.