De quel farce ĂȘtes-vous le dindon ?

Lettre envoyée à Louis Michel

Monsieur le Vice-premier Ministre,

Lors de la rĂ©ponse Ă  un courriel prĂ©cĂ©dent, vous m’aviez rĂ©pondu combien vous alliez ĂȘtre attentif au Conseil des Ministres restreint Ă  l’ordre du jour duquel figuraient les derniĂšres dĂ©cisions unilatĂ©rale prises par le pirate de votre gouvernement, Anciaux.

Or, depuis hier, fin d’aprĂšs-midi, Bruxelles est Ă  nouveau survolĂ© Ă  basse altitude.

Ce mercredi matin, tous les avions se sont mis à décoller directement vers Bruxelles à partir de 10 h 30 alors que le vent vient du NNE (10 h 49 : 7 noeuds ; 11h 21 : 8 noeuds).

Est-ce le fait qu’ils dĂ©collent vent dans le dos, mais il volent encore plus bas et virent – quand ils virent – encore plus tard que d’habitude.

A 11 h 33, un 747 survolait Evere Ă  une si bas que, non seulement toute conversation Ă©tait inaudible et tout travail, impossible, mais qu’on le voyait presque battre des ailes pour tenter de prendre un peu d’altitude. Bien entendu, il volait droit devant lui, comme le ministre obtus qui lui a fixĂ© sa route, bien en peine de virer sans s’accrocher un aile aux ligne de haute tension, Ă  Ă©masculer le pylĂŽne de la police ou Ă  dĂ©capiter la cheminĂ©e de l’incinĂ©rateur.

10 h 37, un gros porteur de l’armĂ©e le suivait. En zo voort, en zo voort, comme on le dirait Ă  BIAC, l’unique rĂ©fĂ©rence aĂ©ronautique en Belgique.

Force est, donc, constater que soit votre parole valait roupie de sansonnet – Ă  l’Ă©gard des Ă©lecteurs ou au Conseil des ministres – soit que vous ĂȘtes le dindon d’une farce mijotĂ©e par un mitron dont les plats sont renvoyĂ©s en cuisine par les professionnels.

Laquelle de ces hypothĂšses faut-il que l’Ă©lecteur retienne ?

Meilleures salutations

P.B.
1030 Bruxelles