Le journal le soir fait écho de récents propos de la Gouverneure de Bruxelles, Véronique Paulus de Châtelet, concernant le manque de moyens des services secours en région bruxelloise.

Elle évoque l’absence de plan en cas de panne générale d’électricité ou d’accidents dans les tunnels bruxellois, la jonction Nord-Midi, le métro ou le Ring.

Pas un mot, cependant sur le plan catastrophe en cas de crash aérien sur Bruxelles. Bruxelles Air Libre a plusieurs fois interrogé la Gouverneure à ce sujet, sans obtenir de réponse satisfaisante.

Ce plan-catastrophe existe-t-il ou pas ? Chez les pompiers, la réponse est claire : rien n’est prévu. Si cela devait arriver, ce serait véritablement une catastrophe.

Comme le fait remarquer Françis Boileau, directeur adjoint du corps bruxellois, « le rôle international de Bruxelles l’expose à des risques particuliers ». Le crash d’un avion sur la capitale, accidentel ou volontaire, fait partie de ces risques. D’autant plus que certains hommes politiques ou groupes de pression semblent s’acharner à ce que la zone la plus peuplée du pays soit survolée par un maximum d’avions.

Bruxelles Air Libre va proposer au ministre-président de la région de Bruxelles Capitale d’organiser un exercice d’alerte  » crash d’un avion sur Schaerbeek « . Si l’exercice a lieu, on devine déjà la conclusion : soit des hommes et des moyens en plus, soit des avions en moins !