Bert Anciaux ne faisant sans doute plus l’affaire, le gouvernement violet Ă©tait Ă la recherche d’un nĂ©gociateur impartial pour dĂ©miner l’affaire DHL. Il a trouvĂ© l’oiseau rare en la personne de Steve Dubois, ancien chef de cabinet CVP (aujourd’hui CD&V) recasĂ© comme vice-prĂ©sident de la SRIB. CĂŽtĂ© impartialitĂ©, on peut s’interroger et on ne peut que s’Ă©tonner du choix d’un nĂ©gociateur « bruxellois », issu du seul parti dĂ©mocratique duquel la fraction bruxelloise ne se soit pas prononcĂ© pour la suppression (au moins progressive) des vols de nuit. Une couleuvre de plus Ă avaler pour le parlement bruxellois.
Le ministre de l’Environnement de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale et son Ministre-PrĂ©sident devront faire preuve de toute leur dĂ©termination pour que cette nĂ©gociation ne se fasse pas au prix du sommeil des Bruxellois, qui n’est pas Ă vendre, pas mĂȘme au nom d’hypothĂ©tiques emplois. La rĂ©activation de l’ArrĂȘtĂ© « bruit » du 27 mai 1999 serait une premiĂšre mesure qui permettait de dĂ©montrer qu’il n’est pas pensable d’encore augmenter les nuisances sonores la nuit.
Bruxelles, qui subit dĂ©jĂ 89% des dĂ©collages de jour, doit avoir autre chose Ă offrir Ă ses rĂ©sidents et Ă ses candidats investisseurs qu’un ciel zĂ©brĂ© d’avions, de jour comme de nuit.
Il faut que Monsieur Dubois sache que la recherche d’un consensus durable entre partenaires ne se fera pas sans la prĂ©sence des reprĂ©sentants des victimes de la gestion actuelle de l’aĂ©roport de Zaventem.