Riverain ou victime ?

Je suis l’une de vos nombreuses membres de
l’association, et ne peux que marquer mon accord sur
le contenu de votre e-mail.

Confortée en cela à la lecture de certains témoignages
dans la presse, de lecteurs qui restent persuadés que
les « riverains » se sont installés volontairement à
cĂŽtĂ© de l’aĂ©roport pour le prix des terrains et
qu’aprĂšs tout, ce n’est pas si grave que çà!

J’habite WoluwĂ©-Saint-Lambert depuis 1980, Ă©poque
bĂ©nie oĂč il Ă©tait encore possible, en Ă©tĂ©, de vivre
fenĂȘtres ouvertes. Depuis plusieurs annĂ©es c’est
devenu IMPOSSIBLE, que ce soit dans la journĂ©e oĂč au
cours des soirées. Et je ne parle pas de certaines
nuits.

Je ne m’Ă©tendrai pas ici sur ce vaste sujet, et me
considĂšrerai Ă  l’avenir comme « victime » et non plus
riveraine.

Comme vous le dites : c’est une question de
vocabulaire!

M.G.