BIAC, le gestionnaire de l’aéroport de Zaventem vient d’introduire auprès de la députation permanente du Brabant flamand. une demande de permis d’environnement pour l’exploitation de l’aéroport, valable de 2005 à 2025. L’objet de la demande ne porterait, selon BIAC, que sur l’extension au sol de bâtiments publics et donc elle ne devrait pas faire l’objet d’une étude d’incidences. Il faut cependant constater que, contrairement à ce qui était prévu dans le précédent permis, il n’y plus de limites au nombre de mouvements permis à l’aéroport et plus de limites au nombre de vols de nuit.

L’enquête publique est organisée par la députation permanente du brabant flamand jusqu’au 26 février auprès des 4 communes limitrophes de l’aéroport uniquement.

ECOLO s’insurge contre l’importance ridicule donnée à cette demande de permis. Depuis le précédent permis accordé il y a 20 ans, l’aéroport de Bruxelles-National a connu une croissance exponentielle, le nombre de vols s’est multiplié, surtout de nuit, avec toutes les nuisances et l’insécurité que cela implique bien au-delà des 4 communes riveraines. Une large étude d’incidences s’indique donc sans aucun doute. L’enquête publique indispensable devra bien évidement concerner les Bruxellois puisque l’exploitation de l’aéroport pendant 20 ans aura d’évidence des impacts énormes sur leur santé, leur bien-être et leur sécurité.

ECOLO demande au gouvernement bruxellois (dès qu’il existera à nouveau) de convoquer d’urgence une réunion du comité de concertation entre le fédéral et les Régions bruxelloise et flamande afin que la région bruxelloise et ses communes de l’Est de Bruxelles soient associées à l’enquête publique .

La Région bruxelloise doit en outre exiger :

– le maintien d’une limite au nombre maximum de vols de nuit ;

– un plafond pour les mouvement d’avions ;

– des normes de bruit globales et par mouvement ;

– d’être associée à l’étude d’incidences dès le stade de sa conception.

Geneviève Meunier

Christos Doulkeridis