Les questions et les réponses de Bert Anciaux sont consultables dans les documents ci-dessous :

– [->art106]
– [->art105]
– [->art118]
– [->art119]

Dans les réponses du ministre, Marie Nagy souhaite relever les éléments suivants :

-# En ce qui concerne la prévention des risques d’une catastrophe aérienne majeure, il n’y a pas de politique de minimalisation des risques, ni d’attention particulière portée à la zone Seveso. Il étudie effectivement l’installation d’ILS sur la piste 7 « comme étant une option ». C’est à la fois une nouveauté et une mauvaise nouvelle pour les Bruxellois, puisqu’ils rendraient possibles des atterrissages d’Ouest en Est et le survol en rase-mottes de la ville.
-# En ce qui concerne le programme de rachat et d’isolation, il déclare que puisque le programme d’isolation était lié au modèle de la concentration des
vols, ce modèle étant abandonné, cela remet en cause « de facto » le programme d’isolation. Par ailleurs, il précise que le Fonds d’isolation n’a pas d’argent dans ses caisses, que vu la privatisation de BIAC, le modèle initial ne peut plus être envisagé et acquiesce lorsque Marie Nagy conclut qu’on en est donc nulle part.
-# En ce qui concerne l’arrêté « quotas », il répond qu’il ne peut rien faire puisque Biac n’a rien décidé ni pour le début de l’année 2004, ni pour l’été 2004.
-# Quant aux parties à consulter, au sujet des restrictions de vol pendant la nuit, le ministre estime que c’est essentiellement Biac qu’il faut entendre dans la mesure où les riverains seront les principaux bénéficiaires
par l’instauration d’un quota maximal de bruit individuel de 24 pour les mouvements entre 6 et 7 heures et l’instauration d’un calendrier de phase-out pour les avions avec faible marge de conformité pendant la nuit.