Les quatre principales associations environnementales belges, ainsi que
plusieurs groupes de riverains, ont mené une action devant les portes
du Parlement européen contre les vols de nuit.

Les manifestants veulent que la majorité des parlementaires européens (314 membres) signent une déclaration écrite, rédigées par cinq europarlementaires écologistes. Ils demandent à la Commission européenne de rédiger des propositions de loi visant l’interdiction des vols de nuit.

Jusqu’à présent, ils ont déjà recueilli 25 signatures. La
commissaire européenne aux Transports, Loyola de Palacio, a d’ores et déjà laissé entendre qu’elle s’opposait à une interdiction des vols de nuit. Les représentants des partis socialistes et libéraux du Parlement européen ont refusé de signer la déclaration, selon eux « trop peu nuancée ». Ils ont toutefois reconnu l’importance de leur mobilisation.

Les associations environnementales – Bond Beter Leefmilieu,
Inter-Environnement Wallonie, Inter-Environnement Bruxelles et le Brusselse Raad voor het Leefmilieu – exigent une interdiction au niveau européen, la solution au problème ne pouvant être exécutée qu’à un tel niveau, selon eux.Si un Etat membre applique cette interdiction, les aéroports risquent de se concurrencer au détriment des pays
limitrophes. Une interdiction pour tous les Etats membres obligerait tous les aéroports de passer au régime de jour, sans que cela n’ait de conséquence sur la concurrence.

Les manifestants ont jusqu’au 26 avril pour rassembler un maximum de signatures, date de la dernière séance du Parlement européen. Différents comités se rendront aux abords des aéroports de toute l’Europe pour inciter leurs parlementaires à signer la déclaration.