Développement durable

Comment peut-on imaginer le développement durable d’un aéroport qui a totalisé ………… de plaintes en 2007 ? 

Ni la concentration des vols sans aucune expropriation, ni leur soudaine « dispersion équitable » au-dessus de quartiers anciens et densément peuplés, n’ont réussi, jusqu’ici, à définir un modèle stable, durable et acceptable pour cet aéroport urbain. Les stratégies à la petite semaine du gouvernement, l’opacité des décisions, le protectionnisme des uns et des autres, et l’affairisme à courte vue de son gestionnaire, ont conduit l’aéroport dans l’impasse où il réside aujourd’hui.
Les experts, les économistes, les juristes et les médecins de l’association Bruxelles Air Libre Brussel ont tenté d’objectiver la situation et de rechercher des solutions durables, qui tiennent compte de toutes les composantes de la situation :

économie, emploi, concurrence,
mobilité, sécurité, environnement, habitabilité de la ville,
sommeil et santé, productivité au travail et qualité de vie des personnes survolées.

Les derniers éléments ont souvent été négligés, parce que non chiffrés et parce que la taille modeste de l’aéroport, jusqu’en 1990, limitait l’impact de ses nuisances.

« Ce sont les Bruxellois qui bloquent la situation,
en contestant le survol de leur région. »

C’est vrai, tout serait tellement plus simple s’il n’y avait pas Bruxelles !

Mais voilà, la piste de décollage principale de l’aéroport s’arrête à moins de 2 km d’une ville d’un million d’habitants, qui est là depuis bien plus longtemps que l’aéroport. Difficile de l’oublier, si on désire exposer le moins de gens possible à ses nuisances. Difficile aussi de l’oublier, si on veut trouver une solution durable pour y maintenir une activité aérienne, malgré l’imprévoyance de la Flandre au niveau de l’aménagement de son territoire.
Soit le Gouvernement veut développer une infrastructure aérienne et un « hub » de taille européenne en Belgique, et ce n’est certainement pas à l’aéroport urbain de Zaventem qu’il peut espérer y parvenir.
Soit il veut maintenir une activité aérienne à Zaventem, et alors il doit en réduire les activités et les capacités.
Il n’y a pas d’autre choix possible. Cette feuille de route est une contribution de la société civile à la recherche d’une solution durable pour le maintien d’une activité aérienne à Zaventem.