L’aéroport de Bruxelles National, privatisé et rebaptisé Brussels Airport, est situé aux portes de la capitale belge. Vous pourriez croire que cette situation serait idéale et consituerait un atoût pour un grand aéroport au centre de l’Europe. Alors, avant de devenir un voyageur de Brussels Airport, vous devez savoir que cet aéroport est localisé au plus mal par rapport à la ville, par rapport aux vents dominants. En effet, les pistes sont situées au nord-est de la région bruxelloise, les vents dominants de l’ouest et du sud obligent les avions à survoler une ville d’1.000.000 d’habitants. Pour votre information en tant que passager, vous ne devez pas ignorer l’imbroglio politico-juridique qui entoure la gestion de cet aéroport, ni l’impact environnemental qu’il représente. Des plans de vols contradictoires sont parfois édictés par l’autorité de contrôle, particulièrement le week-end. Les trajectoires imposées aux avions en partance de l’aéroport de Zaventem sont parfois contraires aux règles de sécurité, avec notamment des avions qui décollent avec vent arrière.

En tant que passager de Brussels Airport, vous avez le droit d’être informé de ces éléments, pour que vous puissiez vous embarquer en toute connaissance de cause. Peut-être devriez-vous considérer le choix d’un autre aéroport pour votre départ ? Vous disposez, par exemple, de l’aéroport de Brussels South Charleroi Airport, situé à peine à une demi-heure de voiture de Bruxelles.

En empruntant l’aéroport de Bruxelles National, votre avion survolera une zone densément peuplée, à savoir plus de 6.100 habitants au km². Il y a, parmi tous ces gens, des personnes dont la vie est devenue un enfer à cause des avions et de la gestion aveugle et politicienne de Brussels Airport. Les victimes des nuisances sonores se sont regroupées en associations de riverains, dont l’une, Bruxelles Air Libre Brussel, tient à vous informer par ce site des conséquences de votre choix en matière de voyage aérien.
BALB demande :

• L’interdiction de survol de TOUTE zone densément peuplée à moins de 2.000 m. d’altitude/ c’est la règle d’application à l’intérieur du périphérique parisien, à la fois pour des raisons de sécurité et de santé publique.
• Une politique d’aménagement du territoire destinée à RETABLIR des couloirs non habités et à maintenir les zones agricoles et industrielles.
• Une indemnisation des personnes les plus exposées, qui doivent pouvoir s’installer ailleurs sans frais.
• Le refus de tout permis de bâtir résidentiel sous ces couloirs aériens prioritaires obligatoires.
• Le recul des seuils de pistes et augmentation du gradient de montée. Ces 2 mesures combinées doivent contribuer à limiter le nombre de personnes survolées.

La création d’une autorité de contrôle indépendante chargée du respect des routes et procédures. Cette autorité constatera et verbalisera de manière dissuasive les infractions constatées, elle fournira aussi les cartes et chiffres demandés par le médiateur pour l’aéroport.

Nous vous présentons Brussels Airport sur la carte Google Map. Nous y avons reporté les tracés moyens des routes aériennes empruntées au-dessus de la capitale de l’Europe. Cliquez sur la carte, et voyez le détail du tissu urbain que des centaines d’avions survolent chaque jour à basse altitude.

Source : Google Earth