Lode Willem nommé président du « Forum 2040 », ces premières phrases qui en disent long…

Lalibre.be
27 septembre 2017

Commentaire reçu : J’ai été totalement stupéfait par la phrase suivante :« Il faudra écouter l’avis des riverains, mais aussi penser aux 10,5 millions de Belges qui n’ont pas d’avions qui survolent leur maison »Seuls les gens survolés sont victimes des nuisances causées par l’aéroport et je ne vois pas en quoi il faudrait tenir compte de ceux qui ne sont pas survolés !!!

C’est un peu comme si on disait : « cela ne sert à rien de financer la recherche contre le cancer vu que 75% de la population n’est pas affectée »
Hallucinant.

P.M.


Dossier réalisé par Raphaël Meulders

Lode Willem a été nommé président du « Forum 2040 » pour l’aéroport de Bruxelles. Il aborde un terrain miné par les tensions entre les riverains et la communauté aéroportuaire. « En Belgique, on s’en sort toujours », explique-t-il.

C’est sans doute, à l’heure actuelle, le métier le plus compliqué en Belgique : plusieurs ministres s’y sont d’ailleurs cassé les dents. Les espoirs reposent désormais sur un diplomate de haut rang pour débloquer l’épineux dossier des nuisances des avions à l’aéroport de Bruxelles. « Au moins, on ne fait pas encore appel à un général », rigole Lode Willems, qui a été nommé président du Forum 2040 de Brussels Airport. Certes, non, mais les casques bleus ne sont pas loin pour aborder ce terrain miné : M. Willem a travaillé à l’Onu à Genève. Et ici, il entame la présidence d’un grand dialogue belgo-belge. L’idée ? Réunir tous les acteurs (riverains, représentants politiques, du monde socio-économiques, syndicats,…) concernés par le développement de l’aéroport national et les faire discuter entre eux durant plusieurs soirées (voir-ci dessous). « Ce n’est pas une négociation et on ne doit pas absolument arriver à un grand consensus, explique celui qui a notamment été ambassadeur pour notre pays à Berlin et à Londres. Donc ce n’est pas la mission la plus compliquée de ma carrière, mais c’est certainement la plus intéressante, car je me sens partie prenante. Comme la plupart des Belges, je prends l’avion et j’habite Schaerbeek, donc je suis touché par les nuisances sonores. Je vais rester neutre. Il faudra écouter l’avis des riverains, mais aussi penser aux 10,5 millions de Belges qui n’ont pas d’avions qui survolent leur maison. »