lavenir.net 13 juin 2015
Impact limité sur l’activité aéroportuaire, mais énorme sur la santé: c’est le résultat d’une étude française sur la fin des vols de nuit à Zaventem.
D’après une étude menée par un polytechnicien français, la suppression des mouvements d’avions à Brussels Airport entre 22h et 7h n’aurait qu’un impact limité sur l’activité aéroportuaire. Elle réduirait le trafic passagers de 1,4% et le cargo de 3,6%, rapporte L’Echo samedi. Les conclusions ont été envoyées à la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR).
D’après l’étude, la suppression des vols de nuit permettrait également de réaliser une économie de près de 100 millions d’euros en frais de santé par an, en partant du postulat qu’environ 250.000 personnes sont touchées par le bruit des avions. Selon les données examinées, le Belge dépenserait environ 4.000 euros en frais de santé par an. La fin des vols de nuit permettrait de diminuer ces frais de santé de 10%.
Chez Brussels Airport, la suppression des vols de nuit est impensable. «Que fait-on des 20.000 emplois directs et des 40.000 indirects qui dépendent de l’aéroport?», répond-on.