10 mai : les réactions

Le 10 mai, les astreintes dues pour non respect de l’arrêté bruit à l’association Bruxelles Air Libre Brussel sont devenues exigibles. La presse a abondamment couvert cet événement, et nos porte-parole ont été très sollicités par les médias. Sur les chaînes nationales et locales, flamandes et francophones, ils ont redit notre détermination à obtenir le paiement de ces astreintes à défaut du respect de cette réglementation qui demeure notre objectif premier.
La presse écrite a également relaté les échos de notre combat. Voici un résumé des articles parus dans les principaux quotidiens francophones ce vendredi 11 mai 2007.
Si Le Soir se contente de signaler brièvement que la météo a empêché de constater les infractions, dans La Libre Belgique, Philippe Lawson explique pourquoi les conditions météo ont empêché le relevé des infractions. Donnant la parole à Véronique de Potter, il lui a permis de rappeler que « ce n’est pas l’argent qui nous intéresse, nous demandons juste un peu de considération et le respect de nos droits fondamentaux ». Dans L’Echo, la chronique de Patrick Anspach, judicieusement intitulée Inertie suicidaire, expose que « la grande raison de l’insatisfaction des riverains est liée aux atermoiements des politiques ». Anspach donne la recette pour en sortir : « Nous avons fait un rêve. A l’issue des élections de juin, on nommait un ministre des Transports politiquement asexué, ni flamand ni francophone, qui n’habite ni à Vilvorde ni à Crainhem, ni à Woluwé-St-Pierre (mais disons dans les cantons de l’Est) et qui en tout cas, ne visant pas les prochaines élections, prendrait des décisions dans l’intérêt à long terme de tout le pays. La première d’entre elles serait de s’atteler au dossier de l’aéroport de Bruxelles et de prendre une fois pour toutes LA décision sur la répartition des vols en combinant contraintes de sécurité et de bien-être, impératifs économiques et de santé. » Dans le même journal, un long article d’Alain Narinx fait le point sur ce dossier, peut-être pas inextricable si on en croit le médiateur Philippe Touwaide : « Il faut oser un plan de réduction des nuisances sonores, c’est-à-dire un plan qui s’attaque à la source du bruit, aux avions. Il faut enlever les avions les plus bruyants, placer des sonomètres, fixer des normes de bruit, établir des routes silencieuses. Il faut aussi que le ciel bruxellois soit contrôlé. » Touwaide souligne également qu’une fermeture de l’aéroport la nuit ne contrarierait pas l’économie de la région, et qu’avec 250000 vols par an il est possible de gérer le problème. Ce qui ne sera plus le cas avec les 450000 mouvements qui sont l’objectif des gestionnaires de l’aéroport…