Près de 7700 riverains « très gênés » par les avions en 2005, contre 31 200 en 1999.
Le nombre d’habitants potentiellement très gĂŞnĂ©s par les nuisances sonores qu’engendre l’activitĂ© de l’aĂ©roport de Bruxelles-National continue de diminuer selon une Ă©tude de la KUL rĂ©alisĂ©e Ă la demande de Biac, le gestionnaire de l’aĂ©roport.
Selon cette Ă©tude, si on se rĂ©fère Ă l’ancienne lĂ©gislation flamande de l’Environnement, ce qui permet une comparaison avec les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, le nombre d’habitants potentiellement très gĂŞnĂ©s, qui Ă©tait encore de 31 231 personnes en 1999, est passĂ© Ă 8 062 personnes en 2004 et Ă 7 689 personnes en 2005.
L’Ă©tude considère comme potentiellement très gĂŞnĂ©s les habitants situĂ©s Ă l’intĂ©rieur d’un pĂ©rimètre de 55 db (A). En RĂ©gion bruxelloise, oĂą on se base sur les normes de l’Organisation mondiale de la SantĂ© (OMS), on considère que le bruit peut avoir des rĂ©percussions nĂ©gatives Ă partir de 45 db (A) la nuit et 55db (A) le jour.
L’ancienne lĂ©gislation flamande prĂ©voyait comme critère le niveau de bruit « jour-nuit ». La nouvelle lĂ©gislation introduit un nouveau paramètre, la soirĂ©e (19h-23h).
En vertu de ce nouveau critère, le nombre d’habitants potentiellement très gĂŞnĂ©s en 2005 n’est plus de 7 689 personnes mais de 11 948 personnes. Les habitants les plus touchĂ©s vivent Ă Machelen (2 176), Zaventem (2 030), Evere (1 981) et Bruxelles-Bruxelles-Ville comprenant notamment Haren et Neder-over-Heembeek (952) et Schaerbeek (852).
D’après Biac, la diminution du nombre d’habitants potentiellement très gĂŞnĂ©s par les nuisances est due en grande partie Ă l’utilisation d’avions plus modernes et moins bruyants.
(Belga)
© La Libre Belgique 2006