Rupture de solidarité Bruxelloise ?

La réponse de Mr Vanderrusten , habitant de Wezembeek en réponse au courrier « Et Haren ? » me désole et me rend furieuse. Mais de qui se moque-t-on ?Habitant Evere sous les pistes 25, moi aussi je suis en zone sinistrée par d’incessants survols. C’est bien parce que la situation est objectivement devenue invivable que des solutions sont recherchées. Je crois que Mr Vanderrusten a aussi fait le choix d’habiter dans les parages d’une piste ! Il a beaucoup de chance que celle – ci ait été inemployée durant tant d’années. Notre quartier a toujours essayé de rester correct dans les négociations. Mais là c’est vraiment trop fort. L’Oostrand estime donc normal qu’en fin de compte tout le trafic se concentre sur les pistes 25. Merci .En fait d’égoisme on ne peut trouver mieux. Nous avons répondu à l’enquête en demandant de faire des choix

Ou une concentration sur des zones peu peuplées … encore faut il les trouver ces zones

Ou une dispersion qui puisse garantir à tous les riverains des moments de calme en répartissant les nuisances de la façon la plus équitable possible. Il nous paraissait important de pouvoir organiser notre vie en fonction de répartition connues à l’avance. Le fait de savoir que nous pouvons nous aussi bénéficier de moments un peu moins bruyants nous permettrait en effet de mieux supporter les nombreuses heures de survol incessant.

Merci aux défenseurs de « tous les bruxellois « de nous lâcher en demandant le retour à la situation d’avant 99. N’ont-ils pas entendu parler de l’augmentation spectaculaire du trafic aérien ? Nous (habitants de Haren, Evere, Schaerbeek, Neder ,et Bruxelles ville survolés par les pistes 25) aurions donc à subir l’entièreté de ce trafic ?

Merci aux défenseurs de tous les bruxellois de supprimer nos quelques moments moins bruyants durant quelques heures le samedi , sous le prétexte que cela dérange l’oostrand. La seule façon de soulager les habitants survolés par les pistes 25 est forcément l’emploi de la seule alternative : la piste 02 20 . Je ne vois pas d’autre alternative.

Merci aux défenseurs de « tous les bruxellois » de défendre surtout l’oostrand et le noordrand sur le dos du middenrand :Haren, Evere, Schaerbeek Neder .. ;, tiens ces communes ne sont-elles pas moins développées socio économiquement ? Mr Vandenrrusten semble trouver normal que nous subissions les nuisances, nous qui n’avons pas les moyens de nous payer « les maisons payées très cher » de son quartier. Le critère de répartition des vols serait donc « le fric », la capacité financière des survolés. Dire que je pensais que nous étions dans un pays démocratique dans lequel tous les citoyens sont égaux. Votre réponse me procure un curieux sentiment de dégout cher Monsieur. Quand je pense que nous n’avons jamais dit que le plan Anciaux nous convenait pour ne pas hypothéquer le combat des Noord et Oostrand, je pensais que la solidarité bruxelloise était notre seule chance de pouvoir soulager toute la région bruxelloise. Quelle déception. Il me semble que vous avez rompu cette solidarité. C’est dommage.

M.J.
_ habitant Evere quartier Saint Vincent

Bruxelles Air Libre tient à préciser que son objectif reste la défense de tous les Bruxellois, quel que soit le quartier où ils habitent. A ce titre, nous ne considérons pas le retour à la situation de 1999 comme une solution définitive qui règlera tous les problèmes. En 1999, la situation était loin d’être rose pour Bruxelles, puisque l’arrêté bruxellois contre le bruit des avions date de cette année là. Haren, Evere, Schaerbeek, le centre-ville, les deux Woluwé étaient déjà abondamment survolés.

Bruxelles Air Libre estime que chacun a droit à la parole. C’est pourquoi nous publions sur notre site des opinions que nous ne partageons pas, et que nous continuerons à le faire. Nous estimons cependant que ce genre de querelle entre riverains est totalement contre-productive. Semer la zizanie parmi les riverains pour les déforcer, voilà précisément un des objectifs poursuivis par le plan de dispersion. Voir les bruxellois survolés foncer tête baissée dans ce piège est pour nous un constat bien amer.