Une « sĂ©rieuse » diminution des vols de nuit. C’est ce qu’envisage Kris Peeters, le ministre flamand CD&V chargĂ© de l’environnement, dans le quotidien « De Standaard » de ce week-end.
Venant d’un ministre du Nord du pays, la proposition a de quoi surprendre. Elle sera en tout cas dĂ©posĂ©e sur la table des nĂ©gociations qui doivent reprendre dĂ©but septembre. Les gouvernements fĂ©dĂ©ral, flamand et bruxellois doivent en effet se pencher sur le dossier des nuisances sonores autour de l’aĂ©roport. Un dossier Ă haut risque ? Kris Peeters estime qu’il est politiquement inimaginable de ne pas aboutir Ă un accord. L’aĂ©roport, ajoute-t-il, c’est tout de mĂȘme 60.000 emplois et dix pour cent des emplois bruxellois.
Pour contribuer positivement à ces négociations, le ministre flamand va proposer une diminution du nombre de vols de nuit. Leur plafond est actuellement limité à 25.000 par an. La restructuration de DHL fera baisser ce chiffre à 18.000 et ce plafond doit baisser encore, estime Kris Peeters.
Au cabinet de la ministre bruxelloise de l’Environnement Evelyne Huytebroeck (Ecolo), on accueille positivement ces propos, considĂ©rĂ©s comme un pas dans la bonne direction. Zaventem, prĂ©cise-t-on chez la ministre Ecolo, a plus Ă gagner en Ă©tant un aĂ©roport d’affaires de jour. MalgrĂ© tout, nous restons vigilants. La RĂ©gion flamande ne parle pas que d’une seule voix. Et de rappeler l’existence du plan Start qui prĂ©voit un dĂ©veloppement considĂ©rable de l’aĂ©roport de Zaventem au cours des prochaines annĂ©es.
MARTINE VANDEMEULEBROUCKE