BIAC annonce fièrement la construction de 2.400 nouveaux emplacements de parkings sur une ancien site de la Sabena.
Tout se passe comme si cette société se préparait à encore augmenter le nombre de ses vols. La mutation vers un « City Airport » ne semble pas à l’ordre du jour. Les plaintes croissantes des personnes survolées ne semblent pas être une préoccupation pour Macquarie, nouveau gestionnaire de l’aéroport.
La saturation du réseau autoroutier qui entoure Zaventem est proche, mais ne semble pas préoccuper davantage BIAC, qui va augmenter son offre d’emplacements de parking. On peut supposer que la Province du Brabant flamand s’est fait un plaisir d’accorder le permis de bâtir nécessaire pour construire ces nouveaux parkings. On peut aussi supposer qu’elle n’a procédé à aucune étude d’incidence.
Pendant ce temps le train, minable et mal cadencé, qui relie Bruxelles à l’aéroport continue à souffrir d’un manque de visibilité et de promotion. Alors qu’il pourrait relier la ville à l’aéroport en 10 minutes, il ne bénéficie d’aucune priorité et s’arrête même à Diegem, mais pas à Schaerbeek !
Dans ce train aucune information sur Bruxelles où se rendent la plupart des voyageurs et pas de chariots sur les quais des gares où il s’arrête.
Ce n’est pas ainsi qu’on va convaincre les usagers de Zaventem de ne pas s’y rendre en voiture.
Pendant ce temps, une nouvelle ligne de bus 272 est mise en place par De Lijn vers l’aéroport au départ de Bruxelles-Nord.
Elle passe par Schaerbeek et Evere et va jusqu’à Kampenhout et Haecht. De Lijn estime que cette ligne rapide devrait permettre aux travailleurs de se rendre au zoning de l’aéroport en transport en commun. Elle devrait mener à une diminution quotidienne de 1.000 déplacements en voiture.
Où est la logique ? Comprenne qui pourra.